L’Etat du Sénégal a failli sa mission en privatisant les secteurs névralgique tels que la gestion de l’eau entre autres. C’est le regret qu’Ibrahima Fall a exprimé suite à la pénurie d’eau.
Les secteurs importants, de souveraineté de surcroit, ne devraient pas être privatisés. C’est du moins l’analyse faite par Ibrahima Fall, notamment, la Direction provisoire(Dp) de son parti Taxaaw Tem hier à Dakar. « Nous demandons le retour de ces secteurs, à savoir l’eau, les télécommunications, l’électricité, les chemins de fer etc dans le giron de l’Etat » exhorte t-il dans l’Observateur.
De son avis, suite à la pénurie d’eau, l’Etat doit situer les responsabilités des uns et des autres et prendre des sanctions. « Il faudra aussi procéder à l’audit des de toutes les infrastructures névralgiques du pays pour les sécuriser avec des dispositifs dupliquées et éventuellement apporter des modifications permettant d’éviter des dysfonctionnements du type de l’usine de Keur Momar Sarr » prévient-il.
Pour conclure, M Fall est d’avis que l’Etat ne s’est jamais doté d’une véritable politique efficiente d’approvisionnement en eau et en électricité, pas plus qu’il n’a travaillé à l’autonomie vitale pourtant, de ces deux secteurs ».
Youssou Ndour, Paul Faye et le President ont bien raison : La Pénurie d’eau est un Wake Up Call .
Pendant ces jours de galère et de quête du précieux liquide dans tout Dakar, les sénégalais citoyens et responsables ont eu des réactions et des idées variées et très pertinentes quant à la meilleure méthode de solutionner ce calvaire et comment faire pour qu’il soit un ancien et mauvais souvenir. C’est dans ce questionnement et recherche de solutions que nous avons recontacté et relancée le contact avec une compagnie qui travaille dans l’ingénierie civile, les grands travaux publics et qui a à son actif beaucoup de réalisations dans les domaines de la construction, de l’installation, de la réfection, de la distribution, du traitement et de la distribution des eaux usées, stagnées, de ruissellement, souterraines, de surface, costales, maritimes ou fluviales. La compagnie en question s’appelle TetraTech et dispose d’une expérience avérée et respectée sur le plan international et excelle surtout dans l’étude et la correction par le biais d’une évaluation, analyse et surveillance constante de l’interaction entre ces différentes eaux avec l’environnement via les égouts, les déchets domestiques et industriels ainsi que durant son usage pour la consommation et pour l’agriculture. La compagnie a une réputation solide et une expertise dans l’élaboration et la mise en application des systèmes de gestion de qualité, d’évaluation et de suivi et surtout de réaction à temps. Ces stratégies et techniques leur ont permis d’éviter et de prévenir dans le court terme des accidents et surtout de fixer pour le long terme des situations pouvant causer des crises sociales ou des catastrophes environnementales. Ce fut le cas du renouvellement des tuyaux et services d’approvisionnement d’eau dans la Province de l’Ontario au Canada Ces stratégies incluent dans le système d’entretien et de fonctionnement des mécanismes et méthodes de déclenchements automatiques de secours ou routes alternatives pour éviter tout arrêt de la distribution durant des incidents comme celui de Keur Momar. La compagnie intervient aussi dans la formation et l’entretien, domaines qui sont importants dans un pays comme le Sénégal qui dispose de techniciens expérimentés et d’une main d’œuvre qualifiée qui gagneraient en expérience et en expertise si l’on pouvait coopérer avec une compagnie qui est au diapason des dernières technologies, connaissances, outils et techniques pour accélérer et faciliter le développement des systèmes de collecte, de stockage et de distribution d’eau. Dans notre quête de solutions, nous nous interrogeons sur le silence de l’USAID et de nos amis Américains qui sont très actifs dans tous les secteurs de développement du Sénégal. Ce silence nous surprend si l’on sait que L’USAID travaille avec Tetratech pour trouver des solutions aux problèmes de coupure soudaine et prolongée d’électricité, aux inondations et pour un usage rationnel de l’eau à travers WAWI ici même en Afrique de L’ouest.
Malgré cette pénurie d’eau et les indispositions causées, tous nos problèmes d’eau et d’électricité ainsi que leur distribution peuvent être solutionnée non seulement maintenant mais aussi pour le long terme tout en y ajoutant un volet-formation et Transfer de technologies- qui permettrait aux sénégalais de faire table rase de ces crises énergétiques et par contre créer des emplois, de nouvelles aptitudes et compétences et donc une amélioration des nos conditions de vie.
L’Etat du Sénégal remplit les conditions pour avoir le financement de tels projets et les services de TEtraTech, comme ce fut le cas récemment pour l’Ethiopie, le Mexique et le Canada . Le Sénégal peut bénéficier d’un financement pour la dotation et fourniture abondante en eau potable et sans couacs, de toutes les grandes villes sénégalaises, communautés rurales, villages et ilots sur le territoire national.
Le Sénégal remplit aussi toutes les conditions pour que Tetratech et nos technicien construisent de grands réservoirs multifonctionnels, servant à la fois de points de convergence et de collecte, de recyclage, de distribution et de traitement et même de désalinisation de toutes sortes d’eaux et surtout d’inclure dans la répartition géographique et la distribution, une programmation rationnelle et judicieuse de l’eau. Ce partenariat va aussi porter sur la formation, l’éducation et la sensibilisation des populations et des techniciens pour un meilleur usage des eaux, en se basant sur les besoins et en responsabilisant et impliquant les populations dans la gestion des infrastructures.
Récemment Il a été fait état d’une découverte en quantité très importante d’eaux souterraines avoisinant 0,66 millions de km3 c’est à dire 100 fois le volume d’eau actuel disponible sur la surface du Continent Africain. Du moment que l’Afrique dispose de beaucoup de couches d’eaux souterraines, le problème devient la gestion et l’exploitation de ces eaux pour régler les difficultés d’accès du précieux liquide et par-delà développer et coordonner une stratégie agricole nationale et même sous régionale et permettre des cultures en toute saison pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et autres objectifs du millénaire telle que l’éradication de la pauvreté.
En effet avec la maitrise de l’eau, nous pourrions développer des « greenery » ou champs communautaires (Kibboutz et coopératives agricoles) permettant aux populations de manger à leur faim et en toute saison des produits de leurs terroirs. Ceci est faisable et le temps de s’y atteler est maintenant.
La pénurie a été difficile est penible, mais elle a été un Wake up Call pour les autorités et les populations : La Morale de cette pénurie :
1-Il faut se doter d’outils performants et fiables quant ils ‘agit da la gestion de nos biens primaires et de secteurs d’intérêt ou de sécurité nationale ;
2-Nous devons tous être plus responsables, consciencieux et conservateurs dans l’usage, la préservation, la conservation, le recyclage et la consommation de ces biens et surtout dans la protection et le maintien des infrastructures de stockage et de distribution.
3-Il est tout aussi impératif de préparer les populations et les gouvernements Africains à cette nouvelle dynamique politique internationale initiée par plusieurs puissances comme les Etats Unis, une nouvelle politique internationale qui n’est pas seulement ou non plus basée sur la coopération humanitaire ou le respect des Droits de l’homme mais surtout sur des préoccupations économiques et de « gagnant-gagnant ». Contre toute attente la Chine est l’une des forces motrices derrière cette nouvelle politique et est entrain de damer le pion à ses adversaires même dans des domaines où l’expertise chinoise n’est pas la meilleure.
4-Finalement et pas le moindre de nos défis : la maitrise de toutes les eaux contiguës, existantes, tombant, ruisselant, coulant, encerclant ou coulant sur le territoire National doit être une priorité et un objectif à atteindre car il se dit dans les coulisses internationales que dans un avenir très proche, l’eau va être une source de conflits en Afrique.
Ceci est d’autant plus vrai et imminent que récemment L’Egypte, l’Ouganda, le Kenya, le Soudan et tous les pays partageant de près ou de loin les eaux du Nil, un fleuve jadis et toujours associé à L’Egypte et même considéré comme une particularité Egyptienne à travers l’expression ‘ L’Egypte : un Don du Nil’, ces états je disais, ont chacun exprimé Un Droit très défendable et justifiable juridiquement, sociologiquement ou théologiquement dans son argumentaire à l’usufruit pour certains ou à la propriété pure et simple pour d’autres.
Papa Aly Ndaw
Afrika Grande Management & Consulting Inc. .
Politiques Publiques et Relations Internationales
Genre et Développement International
Gestion des Ressources Naturelles et Environnementales Fargo, North Dakota. USA