Le professeur Malick Ndiaye conteste Niasse et vote pour Dansokho

NETTALI.NET – Après Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste, c’est autour Malick Ndiaye de contester la désignation de Moustapha Niasse comme candidat de Bennoo siggil Senegaal à la Présidentielle de 2012. Le sociologue qui reste convaincu que tout n’est pas joué, estime que le vrai candidat de la coalition de l’opposition, c’est Amath Dansokho, président d’honneur du Pit.

Si Malick Ndiaye prône la candidature de M. Dansokho, c’est parce qu’il estime que ce dernier fait l’unanimité sans compter son rôle historique dans la politique sénégalaise.

Ainsi pour justifier son choix, il a déclaré à l’émission « Remue-ménage » de la Rfm : «  il existe dans Bennoo une personnalité qui a l’avantage d’être un trait d’union entre tout ce qui est divisé dans les mouvements d’opposition depuis 50 ans, qui donne à Bennoo dans ses grands moments de division et à l’opposition dans ses périodes de désamour et de désillusion, sa maison comme siège  ».

Cette personnalité là, poursuit l’intellectuel, « a un autre avantage c’est que le mouvement le plus profond que le pays ait jamais connu depuis 50 ans, après en avoir discuté, a décidé d’en faire une figure emblématique en dehors de ses fonctions de président de parti en dehors de toute autre qualification  ».

C’est pourquoi, il reproche à Bennoo de n’avoir pas sur porter son choix sur cet homme-là. «  A mon avis Bennoo a un vrai problème, c’est que il n’a pas pu voir l’or qu’il y avait dans Bennoo à savoir Amath Dansokho  » , a soutenu Malick Ndiaye.

Ce dernier qui reste convaincu que le choix de Moustapha Niasse est lié à des raisons financières, a ajouté : « le vrai candidat que tout désigne et j’espère pour eux que tout n’est pas tard, l’argent va reculer, je l’espère, c’est Dansokho ».

Aussi le sociologue, ne manque-t-il pas de louer les qualités du président d’honneur du Pit, non sans insister sur les raisons qui fondent son choix.

« Benno a le vrai candidat qui pouvait jouer le rôle de président de la République, selon les termes de référence des Assises nationales. Voilà la personne indiquée qui joue le rôle de facteur de cohésion, l’élément moteur en qui aussi bien « Y’en a marre » que les intellectuels ont confiance« , plaide le professeur Malick Ndiaye.