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LE PROFESSEUR MOUSSA SEYDI « J’ai toujours alerté par rapport à la gravité des cas communautaires… »

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Invité de l’émission Objection de Sud Fm ce dimanche, le professeur Moussa Seydi n’est «ni surpris par le nombre de cas, ni par le nombre de décès ». Il explique : « Au début toutes les mesures ont été édictées sur la base d’une épidémie qui allait partir au bout de deux à trois mois. Mais dès qu’il y a eu des cas communautaires, je n’étais plus surpris et j’ai toujours alerté par rapport à la gravité de ces cas. On a des mathématiciens qui peuvent faire des calculs pour prédire comment l’épidémie va évoluer. Mais, dans cette évolution, il y a un facteur incontrôlable : c’est le comportement des populations ».

Libération online.

1 COMMENTAIRE

  1. Il n’y’a pas à s’alarmer des cas communautaires ; à ce stade, il faut nécessairement vivre avec le virus ; l’essentiel, c’est de respecter les gestes barrières (port de masque, lavage des mains, distanciation physique autant que possible. Il n’est pas rationnel de verser dans les restrictions qui impacteront négativement notre économie et même notre système de santé. Et pourtant l’épidémie est en train de régresser en valeur relative, si on se réfère à la courbe du taux de positivité depuis plus d’un mois (en moyenne entre 6 et 11%) ; toutefois, il faut s’attendre à ce que la liste des décès s’allonge, le temps que les services de réanimation se vident de leurs cas graves (1 quarantaine). Continuons donc à respecter les mesures barrières, mais il n’y’a pas lieu de paniquer …
    La véritable priorité dans la riposte contre le coronavirus doit être la protection des sujets à risque (personnes âgées et ou présentant des maladies chroniques) ; et pour être pragmatique et donc plus efficace, il faut qu’ils se chargent eux-mêmes de leur propre sécurité sanitaire en s’auto-confinant (limitation de leurs déplacements et contacts, port de masque, suivi médical de leurs maladies chroniques) ; une vigilance de rigueur, certes, mais il est tout aussi fondamental qu’ils gardent leur sérénité ; oui point de panique ! En vérité, si les sujets à risque sont bien protégés, le nombre de cas graves et de décès seront significativement minorés, en dépit de l’augmentation des sujets infectés (cas contacts ou commentaires). Et c’est là, la stratégie la plus simple et la plus cohérente pour vivre avec le virus sans impacter négativement le système de santé et l’économie du pays, en attendant que l’épidémie s’éteigne, par la grâce d’Allah.
    Au demeurant, le volet médical est certes plus visible dans la gestion d’une épidémie, mais pour un croyant, le volet spirituel est de loin plus important et passe par le repentir et un changement de comportement moral (spiritualité). En vérité, la religion a une approche quasi infaillible pour gérer une épidémie – et les calamités d’une manière générale, mais malheureusement les gens ne semblent plus y croire ; oui, on ne sent pas du tout une mobilisation communautaire au plan spirituel pour enrayer cette épreuve divine ; en réalité, pour les politiques et les scientifiques, Dieu n’a pas de place dans la gestion de l’épidémie ; et tout laisse croire que c’est cette ingratitude caractérisée envers Allah qui nous a valu les inquiétudes du moment. Qu’ils se ressaisissent donc ! Et que les religieux jouent véritablement leur partition

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