Les Sénégalais entre regrets et désolations, ont commis l’erreur monumentale d’avoir choisi Macky Sall comme Président de la république au soir du 25 mars 2012. Depuis ce jour, le Président Macky Sall avec tout son régime, valse entre tâtonnements, errements, incapacités et incompétences sur toutes les questions concernant les affaires de la cité.
Tous les secteurs en partant de l’économie, la diplomatie en passant par l’éducation et la justice sont à l’agonie et le régime républicain tergiversent et tel un ivrogne ne sait pas quel chemin prendre.
Si on prend le secteur de la justice, on assiste qu’elle est partiale et n’est plus la justice qui doit être l’incarnation de la neutralité, le moyen par lequel tout justiciable se sentirait en sécurité mais malheureusement, le constat est amer car on assiste à une chasse à l’homme et nous avons une justice qui roule pour les intérêts étatiques et que la majorité des décisions rendues ou en voie d’être rendues sont teintées de politiques et n’ont aucune connotation juridique ou judiciaire ( l’affaire Karim Wade et Hissène Habré en sont une parfaite illustration).
Concernant l’économie du pays, tous les clignotants sont au rouge, le peuple souffre et les paysans constituent les sacrifiés du système, le chômage prend des proportions inquiétantes, la pauvreté est inscrite dans une courbe ascendante et le réveil risque d’être brutal car les indications sont de mauvais augures.
Ce régime nous dorlote avec un soit disant PSE (Plan Sénégal Emergeant) dont les acteurs ont une mentalité qui refuse d’émerger et qui continue à immerger dans l’océan de l’ignorance et de l’illusion. La population qui est la destinataire de ce programme n’a aucune connaissance sur ce plan car comme le Président et tous les Sénégalais qui l’ont constaté, ce régime n’a pas une bonne stratégie de communication.
Parlons de la diplomatie, hélas ce secteur qui malgré tout a connu des jours meilleurs avec les régimes précédents connaît aujourd’hui des jours sombres, des échecs patents et inimaginables dont le seul responsable est le Président Macky Sall.
Combien de Sénégalais sont morts à l’étranger dans des conditions atroces sans aucune assistance diplomatique. On nous ment en nous disant que des enquêtes sont ouvertes et que le secret des dossiers ne permet pas qu’on en parle publiquement. Il faut rappeler qu’un Etat a un devoir régalien d’informer son peuple et a l’obligation de donner la bonne et la vraie information. Malheureusement, on a un Etat bonimenteur qui nous ment sur tout.
Le dernier fiasco qui rentre dans le répertoire du Président Macky Sall, par ailleurs Président de la CEDAO est la médiation laborieuse effectuée à Burkina Fasso et au lieu de défendre et garantir la population burkinabaise et condamner le putch, il est allé négocier l’amnistie des putchistes et leur trouver une voie de sortie pas du catholique et peu honorable.
En outre, des pèlerins Sénégalais, perdus, égarés, morts en effectuant le cinquième pilier de l’islam ont vécu l’enfer avec ce régime apériste. Ils sont maltraités au départ et pire l’Etat refuse de dire la vérité sur le nombre de morts dans la bousculade de Mouna. Où est ce respect que devrait avoir un Etat pour son peuple ?
Terminons avec l’éducation qui est le secteur le plus négligé alors que c’est à travers celui-ci que l’avenir d’une nation se dessine. Malgré tout, l’Etat continue de jouer au dilatoire dans le respect des réformes signées et de leurs mesures d’accompagnement, d’où les grèves interminables dans les écoles primaires, dans les collèges, dans les lycées et dans les universités,
Sénégalais, réveillons-nous et cessons d’être des suiveurs, réagissons avec hargne mais dans le respect de notre constitution, de notre devise et de notre Sceau. Vive le Sénégal !!!
Serigne Thiam
Enseignant à la faculté de droit l’UCAD
Membre du Grand Parti
Bien dit Thiam ! C’est le savoir-faire zéro avec Macky, comme dirait Justin. Poursuivons la mobilisation pour administrer à ce régime de cancres une raclée mémorable pour 2017. Mais nak, pour la prochaine fois, on ne dit pas population « burkinabaise » mais burkinabe. Les Ivoiriens utilisaient cet adjectif « ordurier » pour se moquer ou insulter leurs cousines Mossi.