À l’impossible, nul n’est tenu. Dans la vie, rien de grand ne se construit sans rêve. La première nation africaine de football a les capacités de toucher les cimes du football lors du prochain mondial. Le Sénégal n’a, aujourd’hui, rien à envier à la France, à l’Allemagne, au Brésil, à l’Espagne ou à l’Argentine. Nos joueurs côtoient au quotidien les dites stars de ces nations de foot. La seule différence se situe peut-être au niveau de la couleur de la peau. Quoi de plus normal d’avoir le même objectif que ces derniers ? Le reste n’est alors qu’une question de mental.
Nous avons aujourd’hui El tactico, qui, sur le plan des résultats, a réussi ce qu’aucun entraîneur Africain n’avait accompli. Il a réussi la prouesse de qualifier deux fois de suite son équipe en phase finale de coupe du monde après avoir remporté un championnat d’Afrique à 32 équipes.
Aliou Cissé, après avoir terrassé tactiquement le grand Queiroz, a démontré qu’il en a plus d’un tour dans son sac. Il mérite un hommage mérité car il a prouvé qu’il n’est plus un entraîneur, encore moins un coach mais un manager. Il a réussi à démontrer que le football n’est pas la constellation d’une pléiade de stars. Le Sénégal joue, pratique du beau jeu et gagne des trophées. De ce fait, il mérite une revalorisation salariale étant donné que ses 15 millions de Fcfa sont loin des 49 que touchait l’ex sélectionneur d’Egypte. Son salaire doit être doublé et son contrat prolongé jusqu’en 2026. Il faut rendre à César ce qui appartient à César!
El Tactico dispose d’un esprit de dépassement car on l’a vu renouer le fil du dialogue avec ses partenaires de la génération 2002 qui lui tiraient les oreilles pour mieux le booster. Un leader doit avoir la capacité d’écoute et il a su bien tirer profit des critiques formulées à son encontre pour rectifier le tir face à l’Égypte lors du match retour. En somme, Aliou Cissé n’a plus rien à prouver à qui que ce soit. La nation toute entière lui doit une fière chandelle pour avoir accompli ce qu’aucun entraîneur n’avait pu obtenir auparavant.
Tous les ingrédients sont donc réunis pour que le Sénégal fasse un très beau parcours au Qatar et atteigne les demi-finales. À partir de ce stade, tout peut devenir possible puisque nous serons à 90 minutes du sacre et une finale ne se joue pas mais elle se gagne. Le Sénégal, champion du monde, j’y crois.