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Le Sénégal ne pourra jamais de­venir un pays émergent tant… Par Mamadou Lamine Diallo

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STRATEGIES – Le Sénégal en quête d’une croissance à deux chiffres : Les pistes de Mamadou Lamine Diallo
Le Sénégal s’est depuis une bonne décennie préoccupé de la manière de réaliser son émergence. Plusieurs pistes ont été lancées et des programmes initiés. Le Quotidien laisse aujourd’hui l’économiste et homme politique, Mamadou Lamine Diallo, lancer ici quelques-unes de ses pistes pour le développement du pays.
Le Sénégal ne pourra jamais de­venir un pays émergent tant qu’il n’aura pas amélioré son niveau annuel de croissance économique, de manière à le porter à des taux de deux chiffres. Depuis des années, nos économistes nous l’indiquent et plusieurs plans ont été engagés pour atteindre cet objectif, avec plus ou moins de succès. Le Sénégal n’a pas les moyens de se payer le luxe de suivre toutes les voies que voudraient lui tracer tous ces économistes qui lui veulent du bien. Il a donc besoin de mieux cibler ses priorités.
Un expert en son domaine, Ma­madou Lamine Diallo, de la coalition Tekki, a donné, lors d’une conférence publique sur les possibilités pour le pays d’atteindre la barre des 10% de taux de croissance, ce qu’il considère comme des recettes incontournables.
L’économiste qui, aujourd’hui, s’investit de plus en plus en politique, a estimé tout d’abord, que l’investissement est en la matière, l’un des plus importants éléments de la croissance économique. Pour le Sénégal, la part de l’investissement dans le Produit intérieur brut (Pib) a évolué en dents de scie. On remarque qu’en 2003, il était de 25,9%, tandis qu’en 2008, le pays a pu atteindre 33%, quels qu’en puissent être les raisons par ailleurs. Mais en 2009, le taux est tombé à 29%. Mamadou Lamine Diallo, qui présentait une conférence dans un hôtel de Dakar, sur les possibilités pour le Sénégal de réaliser un taux de croissance à deux chiffres, indique comment a évolué ce qu’on appelle l’Icor, qui est la manière dont on mesure le rapport entre l’investissement, le Pib et la croissance économique dans un pays. Il précise : «Entre 1980 et 2002, nous avons eu un Icor d’environ 5. C’est dire que, si vous voulez avoir 5% de croissance économique, il faut investir au minimum 25% du Pib. Il est admis qu’en général, c’est cela la moyenne dans les pays en développement. Dans les pays industriels émergents, c’est un chiffre d’environ 2 ou 3 fois plus important que l’on retrouve.»
L’économiste indique qu’entre 2003 et 2011, le pays a pu obtenir un Icor de 6 ou 7. Selon lui, «cela veut dire que si nous voulons 10% de croissance avec une telle efficacité du capital, il nous faut environ investir chaque année 60 à 70% de notre Pib».
Ce qui pose la question de l’efficacité de l’investissement qui s’opère dans le pays. A quels domaines consacrer les maigres ressources de ce pays, comme ont l’habitude de chanter les politiciens, pour en retirer les plus gros bénéfices ? L’homme politique, qui est aujourd’hui pleinement impliqué dans la politique de son pays, suggère que cela soit en priorité, dans l’économie du savoir.
Il ne s’agira pas dans son entendement, de donner la priorité à un savoir par rapport à un autre. Dans un pays où, du fait de l’analphabétisme, une bonne partie du savoir et du savoir-faire s’acquiert par des méthodes non codifiées, comme l’apprentissage d’un métier, on ne peut négliger aucune ressource humaine. Mamadou Lamine Diallo souligne que les économistes estiment que cette forme d’acquisition des connaissances «permet un gain de 40% dans la productivité». Cela touche à l’éducation, la santé, ainsi qu’à l’aménagement du territoire. D’où le besoin de privilégier les ressources humaines et l’aménagement du territoire.
C’est par l’aménagement du territoire que l’on met en contact les populations. La construction des infrastructures sert à rapprocher les populations, permet de mettre en place un marché intérieur pour l’écoulement des produits du terroir. Dans ce sens, désenclaver les populations de Sokone et de ses environs est plus important économiquement qu’aménager la corniche de Dakar, indique l’homme politique. Mais, ce type d’investissement dans les ressources humaines et dans l’aménagement du territoire, relève du long terme (5 ans ou plus) ne peut se faire à court terme ni produire des résultats dans l’immédiat.
Financement de l’économie, venant en seconde position est un autre des points les plus importants. Le Sénégal a dans ce domaine, enregistré de très légers progrès car, il a atteint 26 ou 27% de taux d’investissement. Cela est néanmoins relatif, au regard des performances d’autres pays. Le Maroc ou la Tunisie, a, à une certaine période, pu investir 70% du Pib. «En Asie, c’est 100% du Pib qui sont réinvestis et dans certains pays industrialisés, on a pu faire 200% du Pib. Ici, au Sénégal, les Pme ne sont pas financés. Et mê­me, seules les très grandes entreprises trouvent du financement.»
Le financement de l’économie implique la question de la politique monétaire. Le Sénégal est dans une union monétaire qui a décidé de construire un modèle de politique monétaire synonyme du modèle existant en Europe. La Banque centrale en Europe est chargée de piloter la politique monétaire en indépendance des pouvoirs politiques. Elle se fixe un objectif unique, qui est la lutte contre la hausse des prix, avec un objectif opérationnel de 2% d’inflation par an à ne pas dépasser. Quel que soit le taux de croissance économique, qu’on soit en récession ou pas, la banque centrale fixe son taux directeur, ses interventions dans l’économie en fonction de cet objectif. La question pour le Sé­né­gal et les autres pays membres de l’Uemoa est de savoir si ce modèle est applicable chez nous, si on a besoin de ce type d’économie. Surtout que l’on peut comparer avec ce que fait la banque centrale américaine, qui n’a pas pour unique objectif la lutte contre l’inflation mais aussi, la lutte contre le chômage et pour la croissance économique. En ce moment où la mon­naie européenne connaît tellement de difficultés, il faut aussi se poser la question de la pertinence de la parité fixe qui la lie au franc Cfa.

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11 Commentaires

  1. Le Sénégal ne sera jamais développé si sa jeunesse n’est pas aussi bien formée que celles des pays développés ! Pour qu’il y ait beaucoup d’emploi, c’est une lapalissade que de dire qu’il faut les créer, et pour les créer il faut des Opérateurs économiques qui investissent, qu’ils soient nationaux ou étrangers ! Pour se convaincre avec tristesse que jamais , durant ces deux siècles à venir , notre pays ne sera développé, il suffit de voir comment la poubelle textile envahit tout le pays alors que nous devrions être habillés par nos artisans fabrquants de vêtements modernes et traditionnels! Des pays comme le Maroc et la Tunisie ot compris cela depuis plus de vingt ans et ce sont les grandes marques de vêtements d’Europe et d’ailleurs qui installent des usines de fabrique de vêtements qui sont éexportés. Nos Gouvernants, depuis plus de trente ans, ont laissé le marché sénégalais à la fripperie qui n’est rien d’autre que la poubelle de quelques pays d’Europe et d’Amérique. Il en est de même pour 70% des produits alimentaires dont regeorgent nos boutiques de quartier, nos épiceries. Comment espérer le plein emploi quand tout ce dont le peuple se sert a été fabriqué par d’autres enfants , d’autres pays ? Si des usines de fabrique de vêtements de tout genre étaient installées au Sénégal, nos populations les achèteraient et nous en exporterions à des prix défiant toute concurrence comp^te tenu du faible revenu de nos ouvriers par rapport à l’Europe ou au Etats-Unis. Combien de réfrigérateurs, de gazsinières, de machines à laver, de radios, de télévisions, de meubles de bureau, de Salon, de literie ect sont consommés par les Sénégalais ? Qui les fabriquent, et pour quel salaire ? Ce sont bien des fils de pays autres qui sont embauchés et payés pour le développement de leurs économies, mais ça, ce qui nous gouvernent semblent en avoir cure, pouvu que l’OMC, le FMI et la Banque mondiale reconnaissent qu’ils respectent bien les critères qu’ils ont eux-mêmes définis pour que nous consommions ad vitam aeternam. Si notre pays ne prend pas en charge la formation des jeunes dès 15 ans dans de véritables Lycées dans tous les métiers pour produire des biens matériels dont nous et le reste du monde avons besoin, il serait illusoire d’espérer le plein emploi ni même la création de beaucoup d’emplois durant ces vingt prochaines années ! Notre plus grand problème, au Sénégal, c’est que nous passons p^lus de temps à prier, égrenner le chapelet qu’à travailler ou à apprendre ! Quand on passe son temps à prier, danser, palabrer, on peut certes avoir l’espérance d’aller au Paradis promis par notre séigneur, mais pour ce qui est de la vie ici-bas, on attendra!

  2. Pour une fois je suis en phase avec Sadaga! le maillon faible dans l’argumentaire de Mr. Diallo (si le compte rendu du journaliste est correct) c’est le role crucial des exportations. Un pays dont la couverture des importations par rapport aux exportations tourne autour de 40% pour un si faible taux des investissements ne peut pretendre a des taux de croissance a deux chiffres. Le plus important c’est que les populations ne semblent guere se soucier de l’aspect essentiel de la croissance economique. Tout le monde se focalise sur les questions de redistribution pendant qu’il n’y a pas assez a redistribuer. En ecoutant ce matin le journal de Walf, on s’etonne de la revendication des populations. Tout le monde veut de l’eau en abondance, de l’electricite en continu et stable, le telephone sans coupure de signal, des hopitaux bien equipes et des medecins et sages femmes bien formes. Oui, mais tout cela a un prix. Un des problemes fondamentaux du pays c’est la proclamation des droits non concomittants avec le civisme fiscal. Un citoyen a des droits et des devoirs parmi lequels l’acquitement de ses impots. Ceux ci pourront etre canalises dans les investissements productifs qui pourront soutenir des secteurs a l’export gage de croissance a deux chiffres.
    Wasalam

  3. Je viens à l’instant d’apprtendre que quelques énèrgumènes s’opposeraient au projet dont l’investissement est de 200 millions de nos francs dans le Nord à Rokh à 80 kms de Saint-Louis et cela m’attriste pour le devenir de mon pays !Comment pourrions-nous développer notre pays, créer des emplois sans entreprises, sans projets ? Si à chaque fois qu’un grand projet créateur d’emplois par centaines voire par milliers quelques guignafiers se lèvent pour baraguouiner quelques mots devant une caméra pour faire capoter le tout, ilm vaudrait mieux alors dissoudre la République et découper le pays en plusieurs factions ! Hier c’était M’bane, pour s’opposer au Président Wade, certains oiseaux de mauvais augure s’étazient attaqués à ces investisseurs et les Populations de cette localité ont vu ce projet leur passer sous le nez au profit maintenant de cette localité de ROKH dont les populations se réjouissaient il y a quelques jours de cette potentielles mane qui les sortirait de la pauvreté ! La télévision nous montre un petit groupe de personnes qui disent être des éleveurs qui demandent que ce grand projet soit abandonné alors que depuis des siècles ni eux ni leurs parents et grands parents ni ont rien fait pour le progrès de cette localité ! Le Président Macky Sall et son Gouvernement onbt la lourde responsabilité de gérernotre pays selon l’intérêt général , donc ils doivent mettre ces perturbateurs de Ronkh hors d’état de nuire pour rassurer les investisseurs dans l’intérêt du Sénégal, sinon d’autres ne viendront plus jamais dans notre pays. Ce petite groupe de pas plus d’une trentaine de personnes en majorité des gamins de moins de quinze ans ne doivent pas empêcher un tel projet, ce serait à désespérer de notre pays !

  4. @ Niokhor : Cela me fais plaisir que nos idées convergent sur quelques sujets relatives au bon fonctionnement de notre pays pour son développement ! Ce qui me rend le plus triste, c’est que beaucoup de nos compatriotes ont de très bonnes idées, mais on agit comme si, comme dirait l’autre, on nous avait jeté un sort pour que dès que quelqu’un arrive au sommet du pouvoir il perdrait son bon sens, deviendrait même sourd à tout conseil, d’où qu’il vienne ! D’autres, comme moi, qui ont fuit le pays depuis belle lurette, ont de bonne idées mais voudraient que leur pays leur octroie un salaire bien au-dessus de celui qu’il ont dans leur pays d’accueil, ce qui n’est pas du tout patriotique ! J’avais préconisé la création d’une boîte MAIL DANS CHAQUE DEPARTEMENT MINISTRIEL pour permettre à tout Sénégalais, de partout, au Sénégal et dans le monde de donner ses idées sur un problème donné pour faire avancer le Chmilblick, sans rien attendre en retour, mais, puisse qu’ils sont « maraboutés », ils ne m’entendent même pas ! Je ne désespère pas qu’avant de mourir il y’ ait une grande Révolution Culturelle qui modifierait tout, de fond en comble afin que ceux qui viendront, dans cinquante ans, trouvent un pays « normal » où les citoyens ne penseront qu’à eux, eux seuls et à leurs familles proches !

  5. Niokhor, de grace il faut relire le texte. Si l’auteur insiste sur l’augmentation des investissement a hauteur de 70% du PIB, cela veut bien dire qu’il a pris en compte la production pour l’exportation. puisque l’investissement veut dire aussi la creation d’usines, la transformation des produits locaux, avec le financement des PME-PMI, investissement dans la nouvelle et au niveau de l’industrie existante etc. Donc on ne peut pas parler de l’exportation sur le quoi vous insistez sans pour autant parler d’investissements.

    boumiputra

  6. Sadaga mon cher ; qu’est ce que vous appelez « une bonne idee »? la gestion d’un etat demande plus que de « bonne idees ». Je peux me dire que si objectivement l’idee etait bonne; cela ne represente que presque moins de 10%. le reste des 90% c’est ca l’essentiel. Cela veut l’applicabilite de cette bonne idee, le choix de ses collaborateurs, la planification, comment trouver les moyens et les ressources, implementation, la communication, l’ingeniosite de modifier et adapter cette bonne idee au contexte et les aleas de la vie, les rapports humains etc. Voila bcp d’autres choses tres importantes que la personne ayant la bonne idee doit posseder pour reussir a concretiser cette bonne idee pour l’interet des populations.

  7. @Boumiputra,
    J’ai lu et relu le texte. Il me semble que vous faites dire a Mr. Diallo ce que le texte du journaliste ne fait pas transparaitre du tout. Ce que j’ai compris du texte c’est que l’auteur privilegie d’orienter les maigres ressources disponibles pour l’investissement dans les domaines des ressources humaines (education & sante) et l’amenagement du territoire. Ce qu’il concoit comme des investissements de long terme. Je suis en phase avec lui sur l’education mais en meme temps j’insiste sur la strategie de booster les exports comme conditions essentielles de l’emergence pour un pays comme le Senegal. C’est une urgence et c’est faisable en peu de temps.
    @Sadaga, encore une fois en complete phase. C’est malheureux ce qui se passe a Rokh. C’est d’ailleurs quelque chose similaire qui s’est passe a Fanaye il n’y a pas longtemps. Peut-etre que les autorites devraient recruter des sociologues/anthropologues qui devraient etre associes a la mise sur pied des projets d’envergure et qui ont des impacts sur la vie des populations. Il ne sert a rien de faire venir des investisseurs si les populations ne se reconnaissent pas dans les projets qui souvent ont des impacts tres positifs pour ces memes populations.
    Wasalama

  8. Niokhor, ce que vs relatez n’est la premiere partie du texte. Dans la deuxieme partie en parlant du financement de l’economie il s’agit bien d’aider les pme-pmi et les grandes entreprises a trouver des financements souvent pour les exportations. les FDI qui sont des investissements etrangers desfois ce n’est pas l’etat de les dire ou investir. Ils investissent selon leurs interets et le plus souvent avec ce qui est a la mode des delocalisations c’est pour exporter. Maintenant l’exportation seulement pour exporter Ca ne se decrete pas. Il faut savoir quels sont les avantages comparatifs du pays. Un pays sans grande ressources comme le senegal avec un marche interieur tres faible, un systeme educatifs pas tres performant pour la formation des scientifiques ; on ne peut dire qu’il sera facile d’etre un pays exportateur. L’urgence et les prealables doivent etre orientes vers l’education, la sante et l’amenagement du territoire. Ce que l’auteur a tres bien explique. Si on n’a pas une main d’eouvre qualifie en science en ingenieurie avec techniciens qualifies et nombre ; en plus de quelques infrastructures de base Il ne faut rever d’avoir des investisseurs etrangers pour booster les exportations. Ce que l’auteur appelle financer l’economie. Tout Ca passe par une augmentation de l’investissement par rapport au PIB. Que ca soit l’investissement interieur par l’etat ou le prive ou bien les investissements direct etrangers.

  9. Ce que se passe a Ronkh n’est que la suite logique du chemin entrepris par les politiciens et une partie de l’elite intellectual. En voulant etre vu comme le bon eleve du systeme politique occidental on a tout fait pour promouvoir la democratie, libertes comme l’a compris et vecu par les occidentaux. nos intellectuels ont ete des caisses de raisonnance. Maintenant Il faut continuer sur cette logique en utilisant le pouvoir donne aux populations pour regler ce probleme.

    C’est en cela j’ai compris quand vers les annees 70s Lee Kuan Yew le pere fondateur de singapore repondait a la press occidentale sur son antoritarisme. Il disait ceci : la discipline avant la democratie.

    En ce moment la chine peut en 24h accepter un tel investissement sans grande difficulte.

    utilisons les outils d’un etat democratic pour resoudre ce probleme. retournons chez les populations pour les donner la parole. si la majorite par un vote democratic decide de ce qu’il faut faire de ce projet l’etat doit executer. si la population dans sa majorite n’en veulent laisser tomber. on ne peut pas decider a leur place s’il est benefique pour leur terroir. Voila le Jeu de la democratie. nous devons l’accepter. seul le people est legitime.

  10. @Boumipura : Tout ce que vous dites va de soi, il est évident que sans les hommes qui mettent en oeuvre, les idées ne valent quedal, pour moi, tout le monde comprenait où je voulmais en venir! Ces débats sont très intéressants, nous devons les poursuivre intelligemment, il pourrait en sortir quelque chose de positif, sinon, tant pis ! bonne journée à tous tout en continuant à rêver de grandes choses pour notre cher pays !

  11. Boumiputra, je me rejouis du ton convivial de notre conversation. Cela change des invectives et autres qu’on trouve dans les forums. Je pense que pour l’essentiel nous d’accord que pour atteindre l’emergence nous avons besoin des deux aspects dans l’equation fondamentale de la macroeconomie, les deux aspects etant les I et les X. Une composante du I comme vous le dites si bien est composee des IDE ou FDI. Ceux ci sont fondamentalement lies au bon environnement des affaires dont l’etat est totalement partie prenante. Tout recemment la BM a publie le rapport sur le Doing Business et le Senegal a perdu 12 places se positionnant al 166eme place sur 185. Pendant que le Ghana se classe a la 65em place. Attirer les IDE est tout a fait une affaire d’etat qui est absolument responsable de l’environement des affaires. On ne peut demander a l’etat de creer des emplois mais c’est une obligation de resultat pour l’etat de creer un environement propice aux investisseurs. Je suis moi meme un fan de Mamadou Diallo et prete attention a tout ce qu’il dit. Sur les investissements on est d’accord, sur les X, il y a beaucoup de progres a faire. Encore une fois, avec un taux de couverture des M par les X de 45% on atteindra pas l’emergence. Le risque, c’est que vous pompez les I et ils se retrouvent dans les M (importations). Cela veut dire un faible multiplicateur des I.
    Encore une fois merci pour une conversation utile, conviviale et respectueuse.
    Wasalam

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