Le Président Abdoulaye doit voyager ce mercredi sur la France pour assister à une réunion du groupe de contact sur la Libye. Ainsi le Sénégal sera représenté par sa plus haute autorité à cette réunion convoquée par le Président français Nicolas Sarkozy et à laquelle assistera la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton.
Après le voyage à Benghazi, le Président Abdoulaye Wade confirme de ce fait son soutien au Conseil national de transition (Cnt), organe politique des rebelles libyens reconnu par ce groupe de contact, comme «l’autorité gouvernementale légitime». Cela après son voyage à Benghazi lors duquel il conseillait au Guide libyen Mouammar Kadhafi de quitter le pouvoir.
Par sa présence à cette réunion qui se tiendra à Paris ce jeudi 1er septembre, Wade prend le sens contraire des directives de l’Union africaine. En effet, si cette démarche du président de la République semble logique par rapport à ses opinions sur la crise libyenne, elle contraste cependant avec ses thèses panafricanistes, car ses pairs africains, par la voix de l’Union africaine (Ua) ne reconnaissent pas le Cnt. En réunion la semaine dernière à Addis-Abeba, le Conseil de paix et de sécurité de l’Ua avait réaffirmé son opposition à cette branche politique de la rébellion libyenne et appelé, dans un communiqué de presse, «à la formation d’un gouvernement de transition inclusif, à l’établissement d’un cadre constitutionnel et législatif en vue d’une transformation démocratique en Libye, ainsi qu’au soutien à l’organisation des élections et au processus de la réconciliation nationale». Seul un tel gouvernement pourrait occuper le siège de la Libye à l’Union africaine, insistait le Président sud-africain et membre du comité ad hoc sur la Libye, Jacob Zuma, qui considère que le Conseil national de transition ne représente pas un gouvernement «légitime».
Contrairement à l’Union africaine, le groupe de contact sur la Libye considère le Cnt «comme l’autorité gouvernementale légitime en Libye». Et cela jusqu’à la mise en place d’une autorité intérimaire.
Toutefois, le Président sénégalais n’est pas le seul à briser la dynamique unitaire dans la gestion de la crise libyenne car déjà il y a 20 pays qui ont reconnu, à titre individuel, le Cnt comme instance dirigeante de la libye
[email protected]
Qu’il meurt là bas.
franc-maçon va.