L’histoire de mon pays a été falsifiée d’une façon insolente et brutale, par des hommes venus de nulle part: le blanc colonisateur, le griot égare, et le complexe élu ou riche. L’histoire joue un rôle très important dans un pays, par cette discipline, les peuples et les nations s’identifient. Malheureusement, l’histoire du Sénégal est teintée de mensonge, juste pour glorifier certaines grandes familles. Même dans la partie religieuse, nous trouvons du maquillage; exemple l’intégration de l’Islam et l’origine des confréries ou sectes au Sénégal. Le théâtre de classe est devenu un grand business pour les griots oisifs, une affaire ridicule qui déshonore toute la nation sénégalaise. Plusieurs de ces malades se sentent inconfortables avec leur origine. Même les grandes familles s’identifient par la branche paternelle, la maternelle est moins considérée. Les arrivistes veulent coûte que coûte appartenir á une grande famille maraboutique, aristocrate ou royale, pour une affaire de noblesse. Ces retardés dépensent d’énormes sommes d’argent pour des chansons inutiles dans les boites de nuits ou cérémonies traductionnelles. Ils arrivent à acheter leurs femmes dans les familles célèbres, pour une renaissance plus digne. Dans les grandes cérémonies, ils se font remarquer par les habits et les habitudes, croyant à des rêves sans fondement. Pour eux l’argent et le pouvoir conditionnent la raison, parfois, ils sont généreux avec les oisifs qui les caressent. Le Théâtre national Daniel Sorano est devenu la foire de vanité, en fin de semaine, les griots organisent des soirées spéciales pour ces malades. Les élus de la République se donnent rendez vous dans ces mêmes nuits de classes, pour gaspiller l’argent du contribuable. Ils arrivent parfois à offrir des véhicules ou des bijoux en or, pour des louanges remplies de mensonges. Le complexé a toujours besoin d’un plus ou de pilules pour cirer ou droguer sa personnalité. C’est vraiment bizarre pour une République.
Une vérité historique aménage le terrain social et culturel d’une nation, elle aide l’enfant à connaître sa personne et ses origines. Vraiment, je ne vois pas l’importance d’être un descendant d’une famille royale ou maraboutique, pour être un bon musulman ou citoyen. Prenons le cas de Maître Wade, un homme originaire d’un peu par tout. Parfois, il est le cousin de Lat Dior Diop ou Alboury Ndiaye, le lendemain petit fils de Kanka Moussa ou d’Askia Mohamed. Dans ses cauchemars monarchiques, il croit être le roi du Sénégal et son fils Karim le Prince héritier. Malheureusement, il n’a rien c
Date: