Arrivé à Malika, le sous-lieutenant Sow intervient encore pour une troisième fois. Cette fois-ci, il est accompagné par une escouade de gendarmes, alors que l’hymne national était en train d’être exécuté par la fanfare de la Police.
Le commissaire Mamadou Sidibé va, cette fois, aller à la rencontre de l’officier de la Gendarmerie. C’était pour lui faire savoir que le ministre de l’Intérieur est présent sur les lieux. Sur un ton sec, Sow lui répond : «Je m’en fous du ministre.» Se sentant humilié, le commissaire Sidibé regagne la cérémonie. Les gendarmes en compagnie de leur supérieur avertissent les policiers : «On attend des hommes. Si l’on nous demande de vous arrêter nous allons le faire, et le cortège ne rentrera pas. Si vous refusez d’obtempérer, vous allez passer sur nos cadavres.» Selon des sources, c’est un général de l’Armée qui est intervenu par un coup de fil auprès du supérieur hiérarchique du sous-lieutenant Sow. C’est ainsi que les gendarmes ont rebroussé chemin.
Changement d’itinéraire, au retour
Pour le retour, le cortège ministériel va changer d’itinéraire en empruntant l’axe Malika-Yeumbeul pour déboucher à Thiaroye. A ce niveau, le minibus de la Police, qui transportait les journalistes, heurte un homme avant de rouler sur ses jambes. La victime saignant par le nez, le cortège s’arrête. Cette fois, certains journalistes décident de ne plus continuer le chemin avec le cortège.
Au bout d’une heure, ce sont les sapeurs-pompiers de la 13e Compagnie qui vont transporter la victime vers l’hôpital.
Quelqu’ un peut il m’éxpliquer cette histoire sans tete ni queue ?