Certes, jusqu’a ce jour, toutes nos constitutions ont explicitement mentionné que notre République est laïque (Article premier) et interdisent la formation d’un parti politique s’identifiant à une religion (Article 4) ; mais ce n’est pas une raison pour verrouiller la laïcité, comme le souhaitait le Président Macky SALL, lors de son allocution à la nation (31 décembre 2016). Il faut que nos hommes politiques comprennent que les Sénégalais ont mûri et acquis une meilleure compréhension de leur religion, grâce à la prolifération providentielle des radios et télévisions et l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (internet, essentiellement) ; oui, les musulmans qui sont majoritaires à plus de 95%, savent que l’Islam – à l’instar des religions qui l’ont précédé – a vocation d’expliquer le monde et d’apporter le salut tant dans la vie présente que future ; en vérité, toute la vie du croyant est régentée par la religion ; et selon le Coran, ‘’ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a révélé sont des mécréants, des pervers et des injustes’’ (Cor. 5 : 43-50 – La Table Servie – Al-Mâ’idah). Ainsi, dans un tel contexte, (rapport de forces), comment peut-on autoriser la formation de partis à ceux qui se réclament de Marx (ou d’un autre athée ou agnostique) et l’interdire à ceux qui se réclament de Mouhammad (PSL) qui est notre modèle et maître à penser éternel ; oui, le Coran est très explicite :
(21) En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle à suivre, pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. (Cor. 33 : 21 – Les Coalisés – Al-Ahzâb)
(89) … Et Nous (Dieu) avons fait descendre sur toi le Livre (le Coran), comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu’un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans. (90) Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux prochains ; Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte, afin que vous vous souveniez. (Cor. 16 : 89-90 – Les Abeilles – An-Nahl)
… (33) [Ô Prophète] Ils ne t’apporteront aucune parabole [problématique], sans que Nous [Dieu] ne t’apportions la vérité (le Coran) avec la meilleure interprétation (le Hadith). [Garantie d’une solution à toutes les problématiques !!!]. (25. Le Discernement : 33 – Al-Furqâne)
Et c’est dire que la laïcité qui exclut Dieu de la gestion de la cité doit forcément interpeller les religieux et tous les musulmans, toutes obédiences et toutes générations confondues ; oui, il est fondamental que nos oulémas s’impliquent davantage en politique, afin d’orienter les dirigeants temporels et le peuple sur la voie du salut, tant dans la vie présente que future. Hélas, cette tâche ne sera guère facile, car nos hommes politiques (toutes obédiences et toutes générations confondues) ont malheureusement opté d’ignorer Dieu dans leurs démarches ; ils ne croient qu’à leur expertise (raison), quoique se réclamant croyants (musulmans ou chrétiens) ; oui, ils ont mis ‘’Dieu entre parenthèses’’ et ont délibérément choisi les libres-penseurs (agnostiques et autres incrédules), comme guides, modèles et maîtres à penser. Et comment pourraient-ils donc agencer une cité juste ?
En vérité, notre pays, musulman à plus de 95%, devrait être une ‘’République Démocratique Islamique’’ ; et cela devrait être mentionné dans notre Constitution ; dès lors, nos lois devraient être conformes avec les principes de l’Islam, dans la mesure du possible, si nous n’étions pas hypocrites – et si la démocratie fonctionnait normalement ; car, en vérité, la démocratie, c’est une affaire de rapports de forces. Il donc temps de corriger cette anomalie constitutionnelle. Et dans cette perspective, le spirituel – dont la légitimité est indéniable – devrait veiller particulièrement au respect de cette exigence dans la gouvernance du pays (vision de l’émergence, législation, programme de l’éducation nationale, lutte contre la débauche, etc.).
Et certes, la Constitution un consensus sacré, mais forcément dynamique, en rapport avec l’évolution de nos mentalités ; dès lors, toute modification ne devrait aller que dans le sens d’un élargissement (du consensus) et d’une plus grande conformité avec nos convictions religieuses et culturelles. Il est donc très regrettable que le Président Macky SALL nous propose, avec une précipitation suspecte, un référendum pour une révision constitutionnelle qui suscite présentement autant de polémiques (entre autre, sur la laïcité et de la forme républicaine de l’État) – et qui, une fois adoptée, nous placera inévitablement sur une trajectoire d’instabilité et de perdition. Oui, toute voie fondée sur une autre idéologie (en dehors de Dieu) mène inexorablement à la perdition, comme le suggère le Coran :
(41) Ceux qui ont pris des protecteurs (alliés ou modèles), en dehors d’Allah, ressemblent à l’araignée qui s’est donnée maison. Or la maison la plus fragile est celle de l’araignée. Si seulement ils savaient ! (42) Allah connaît tout ce qu’ils invoquent en dehors de Lui. Il est le Tout Puissant, le Sage. (43) Telles sont les paraboles que Nous citons aux gens ; cependant, seuls les savants les comprennent. (29. L’Araignée : 41 -43 – Al-Ankabût)
Et au vu de tout cela, voter ‘’Oui’’, c’est cautionner la poursuite de l’exclusion de Dieu de la gestion de la cité ; ainsi, si le ‘’Oui, triomphe, nous devons nous attendre à une sanction divine – Qu’Allah nous en préserve !
Il est donc temps de dé- séculariser‘’ (dé- laïciser’’) notre République ; et dans cette perspective; le premier acte que les religieux doivent exiger, c’est la révision de l’article premier et l’abrogation de l’article 4 de la Constitution ; ainsi, des partis d’inspiration islamique – à l’instar des partis ‘’démocrate-chrétien’’ notés dans les ‘’grandes démocraties’’ – pourraient émerger, enrichir le débat politique et légitimement concourir à l’expression du suffrage, dans le respect de la Constitution et des principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. Oui, l’introduction de l’Islam dans la gestion de la cité se fera démocratiquement, étape par étape et de façon consensuelle, dans tous les domaines – tout un programme ; ainsi, toute la législation passera par le Parlement (Assemblée Nationale) ; et c’est donc aux parlementaires (députés) qu’incombe la mission de mise en conformité de nos lois et règlements avec les principes fondamentaux de l’Islam qui, rappelons-le, ne diffèrent guère de ceux des autres religions monothéistes (Christianisme et Judaïsme).
Oui, il urge de réformer notre vision du monde et du développement en particulier, en les conformant à la perspective que notre noble religion nous a explicitement tracée et qui passe par le changement de comportement moral – et donc le repentir, comme l’enseigne explicitement le Coran :
(11) Il [l’homme] a par devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d’Allah. En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes (leur comportement moral). Et lorsqu’Allah veut infliger un mal à un peuple, nul ne peut le repousser ; ils n’ont, en dehors de Lui, aucun protecteur. (13. Le Tonnerre : 11 – Ar-Ra’d)
(10) [Noé dit :] J’ai dit : « Implorer le pardon de votre Seigneur, car Il est Grand Pardonneur, (11) afin qu’Il vous envoie du ciel des pluies abondantes, (12) qu’Il vous accorde beaucoup de biens (richesses) et beaucoup d’enfants, et vous donne des jardins et des rivières ». (71. Noé : 1 … 10-12 – Nûh) … (3) [Houd dit :] Demandez pardon à votre Seigneur ; ensuite revenez à Lui. Il vous accordera une belle jouissance jusqu’à un terme fixé, et Il accordera à chaque méritant l’honneur qu’il mérite. Mais si vous tournez le dos, je crains alors pour vous le châtiment d’un grand jour. (4) C’est à Allah que sera votre retour ; et Il est Omnipotent. … (52) Ô mon peuple, implorer le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui, afin qu’Il vous envoie des pluies abondantes et qu’Il ajoute force à votre force. Ne vous détournez pas donc de Lui, en devenant coupable. (11. Houd : 3 … 52 – Hoûd)
Et tout cela pour prouver avec force qu’il n’y a pas une autre voie de salut (émergence) pour un pays musulman. Oui, rompre avec l’option laïque et changer de comportement (moral) ou périr !!!
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DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan – Bienfaisance (Thiès).
Rétro confirmateur (Consolateur) du Mahdi, Son Éminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY, khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif le « Sceau des Saints » et ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu).
http://sites.google.com/site/
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REFERENCES (Du même auteur) :
(1) Le Sénégal n’est pas une vraie démocratie !!! [Nos hommes politiques ne sont- ils pas des dictateurs ?]. https://docs.google.com/
(2) Les religieux ont un devoir de veille et d’orientation sur la Constitution de la République – et donc de s’opposer à la dictature laïque !!! https://docs.google.com/
(3) Entre la laïcité et le ‘’Jugement de Dieu’’ !!! [A quel République se fier ?]. https://docs.google.com/
(4) Le Sénégal, une véritable dictature laïque !!! Le Président Macky SALL confirme !!!https://docs.google.com/
(5) Vers l’émergence d’une nouvelle opposition (confessionnelle, démocratique et républicaine) pour faire face à la dictature laïque !!! https://docs.google.com/
(6) D’un crash politico-judiciaire vers un véritable référendum piégée !!! https://docs.google.com/
(7) Un débat sur la laïcité s’impose !!! [Une voie obligée pour réorienter notre pays sur la véritable voie de l’émergence !!!]. https://docs.google.com/
(8) [Vidéo (En Wolof) 7 min] L’ultime croisade du Mahdi contre la laïcité !!! Par Docteur Mouhamadou Bamba NDIAYE (le Rétro confirmateur du Mahdi). https://youtu.be/BQ-broYa-hQ
(9) [Audio (En Wolof) 10 min] Mon implication politique – au nom de Serigne El Hadj Madior CISSE !!! (Haro sur la laïcité !!!). Par Docteur Mouhamadou Bamba NDIAYE (le Rétro confirmateur du Mahdi). https://docs.google.com/
(10) Un autre destin pour le Sénégal – La seule alternative crédible pour l’émergence !!! [Mission du Mahdi (Retour de Jésus fils de Marie)]. https://docs.google.com/
NON à l’avilissement de la science pour le service politique d’un homme.
NON au programme de ridiculiser la justice du Sénégal.
NON au programme de vassalisation des intellectuels par la terreur.
NON aux modifications de la constitution qui n’ont aucun rapport avec aucun intérêt des sénégalais.
NON à une loi éternelle proposée par un mortel.
NON au parjure du chef de l’état.
NON à la suppression du néant.
NON à un déverrouillage pour « verrouiller ».
NON au référendum.
Bamba Ndiaye ! La ,tu es passe nettement de travers . La laicite bien comprise n,est nullement la negation de Dieu et les citations que tu prodigues ne collent pas. Tu etais plus profond que ca…..
Que le débat soit scientifique et pas d’insultes, na rang bi raféte wakhé xam xam mba nopi.
La République laïque respecte toutes les croyances, mais ne s’en inspire pas ; elle exclut Dieu dans son mode de gestion de la cité, même si ces convictions religieuses sont partagées par l’immense majorité de la population (plus de 95%) ; c’est antidémocratique ; et cela témoigne indéniablement d’une incrédulité ou d’une hypocrisie. Quant à l’interdiction de la formation de partis politiques d’inspiration confessionnelle (article 4), c’est une stigmatisation des religions ; et c’est, à la limite, anticonstitutionnel, puisqu’elle viole la liberté d’opinion et de culte défendue par la charte des droits de l’homme que nous avons ratifiée (et mentionné explicitement dans notre Constitution) Voilà les articles de la Constitution en question :
Article premier
La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances.
Article 4
Les partis politiques et coalitions de partis politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils sont tenus de respecter la Constitution ainsi que les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. Il leur est interdit de s’identifier à une race, à une ethnie, à un sexe, à une religion, à une secte, à une langue ou à une région.
Les conditions dans lesquelles les partis politiques et les coalitions de partis politiques sont formés, exercent et cessent leurs activités, sont déterminées par la loi.