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L’ECO: un puissant levier d’intégration et de développement (Par Babacar Ba)

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XALIMANEWS- L’Europe avait compris qu’il fallait s’unir pour ne pas voir son influence disparaître devant l’hégémonie américaine. A défaut de le faire politiquement, ils ont mis en place l’EURO pour parachever l’intégration économique. L’Asie se fait autour de la Chine qui est devenue la seconde puissance mondiale et à l’heure des grands ensembles, l’Afrique n’aura d’avenir économique meilleur que dans une dynamique communautaire. À cet égard, nous devons travailler à renforcer le processus actuel de mise en place de l’ECO pour en faire un puissant levier d’intégration et d’accélération du volume de nos échanges Sud-Sud.

L’Afrique est un réservoir de matières premières et un déversoir de produits manufacturés! Si nous voulons changer cette donne, nous devons accélérer l’intégration économique pour permettre une insertion de nos entreprises dans les chaînes de valeur mondiale.

La mise en place de l’ECO sera inexorablement une première étape pour augmenter la création de valeur et de richesses endogènes, avec l’élimination des barrières commerciales et monétaires, la réduction des coûts de transaction et la densification de l’activité économique au niveau de la sous-région avec une croissance inclusive au service de nos populations. C’est mon intime conviction.

Babacar BA
Président Alternatives Citoyennes
[email protected]

2 Commentaires

  1. L’ECO ne peut être un levier pour le développement des pays de l’UEMOA, ensuite de la CDEAO que lorsque ces pays auront commencé une industrialisation qui leur permettrait de fabriquer au moins 80% des produits si simples chez-eux et par leurs peuples ! Imaginons un Eco/euro à 6.559, par rapport à la monnaie du Maroc, de la Tunisie, et des petits pays d’Asie au moins 40% plus faible que notre monnaie. Dans ces conditions, nous devrions nous attendre que ces pays s’enrichissent et se développent en moins de 20 ans sur notre dos, parce que leurs produits, fabriqués moins chers seront consommés à outrance par nos population de la zone UEMOA ensuite de la CEDEAO eu égard à leurs coûts de fabrication convertis en Eco/Eco-CFA. Dèjà, là où un couturier Sénégalais fabrique un pantalon dont le prix de revient est de 5000 FCFA, donc 7, 64 euros comment concurrencer les Marocains, les Tunisiens et les fabricants d’Asie( cet exemple est valable pour tous les produits manufacturés dans ces pays) ? C’est aussi simple, si on ne cherche pas midi à quatorze heures. Le ministre de l’industrie, sait-il ce qu’est un pays en voie d’industrialisation pour se risquer à s’engager à industrialiser le Sénégal en deux ans ! J’en rigole encore !

  2. ce monsieur ba avec ces intimes convictions à jeter à la poubelle. sincèrement qu’il me pardonne mais il n’est pas pertinent du tout. eco=cfa seul le nom a changé.

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