La brillante Léna Sène, qui travailla pour Lehman Brothers, JP Morgan et la Maison blanche, a-t-elle accepté le poste de directrice de campagne que lui proposait l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, candidat déclaré à la présidentielle de février 2012 ? Elle était en tout cas ce 27 septembre à Paris, à l’hôtel Saint James où Seck a pris ses quartiers dans la capitale française. Quand Karim Wade, le fils du président, a fait irruption dans cet hôtel du 16ème arrondissement, il s’est réfugié, pour fuir le contact avec Idrissa Seck, dans une pièce où Léna Sène et Mansour… …, responsable de Rewmi aux Etats-Unis, étaient en pleine séance de travail. Comment la fille d’Ibrahima Sène s’est-elle laissée convaincre ? Son père, un dignitaire du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), n’a pas fait mystère de son opposition à son recrutement par l’ancien chef du gouvernement en qui il a peu ou pas confiance. Quant à sa mère, ukrainienne, elle lui a laissé la parfaite liberté de se déterminer, s’abstenant d’interférer dans les choix professionnels de ses enfants.
Belle et brillante, Léna Sène aurait pu aujourd’hui travailler dans les institutions américaines les plus prestigieuses au regard de son cursus professionnel. Cette métisse née aux Etats-Unis, première de la classe, éternelle première de la classe, affronte un redoutable défi : vendre l’image d’un candidat controversé, de Pekess à Tataguine, loin des beaux bureaux de Lehman Brothers et des bons restaurants des quartiers huppés de New York.
Belle et brillante, Léna Sène aurait pu aujourd’hui travailler dans les institutions américaines les plus prestigieuses au regard de son cursus professionnel. Cette métisse née aux Etats-Unis, première de la classe, éternelle première de la classe, affronte un redoutable défi : vendre l’image d’un candidat controversé, de Pekess à Tataguine, loin des beaux bureaux de Lehman Brothers et des bons restaurants des quartiers huppés de New York.