Attirés par les mirages de l’émigration, nombre de Sénégalais qui voulaient faire fortune dans l’eldorado américain ont eu droit à une désillusion en se retrouvant dans l’enfer des liens de la détention. C’est le cas de l’un des deux Sénégalais condamnés à perpétuité, Samba Kane, qui purge sa peine dans le Colorado.
Le débat sur la gestion du dossier des émigrés sénégalais incarcérés dans les pays étrangers a été remis au goût du jour par le nouvel ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis, son excellence Cheikh Niang. Ce dernier, qui connaît bien ce pays pour y avoir été désigné consul général à New York, a fait le point, avec nos confrères de Sud-Quotidien, sur la situation des Sénégalais qui croupissent dans les prisons. Au-delà des interpellations pour violation de la législation sur l’immigration, indique M. Niang, ils sont une trentaine, avec deux cas jugés « graves », concernant des condamnations à perpétuité pour « des crimes et qui font l’objet de doute.» Aujourd’hui le cas de Samba Kane, en prison depuis une quinzaine d’années dans le comté de Limon au Colorado, constitue celui le plus pathétique. Pour cette affaire, retenez que c’est au soir du 1er Juin 1998 que l’émigré Samba Kane, alors âgé de 40 ans, revenant chez lui à l’improviste, a surpris l’amant de sa femme avec cette dernière qui lui avait fait croire qu’elle s’était convertie à l’Islam. Une rude bagarre s’ensuivit. Samba Kane, violemment blessé au pied avec une fracture à la cheville par ce dernier, un Nigérian, se saisit d’une arme à feu et parvient à abattre l’intrus. Suffisant aux yeux de la loi américaine pour qu’il aille passer le reste de sa vie derrière les barreaux. Agé aujourd’hui de 55 ans, après une quinzaine d’années passées à la prison de Limon, le Sénégalais dont les déboires se succèdent avec le rejet systématique de l’ensemble des recours qu’il a jusqu’ici introduits, s’est résigné à internationaliser son combat à travers le documentaire du cinéaste Christian Thiam qui sera bientôt diffusé à Dakar. « J’ai tiré sur l’amant de mon épouse. C’est un Nigérian qui attendait chaque fois que j’aille au boulot pour venir chez moi. Quand je l’ai surpris, un jour où je débarquais à l’improviste, il m’a attaqué et j’ai pu tirer ». C’est cette version tendant à asseoir l’excuse de la provocation et la légitime défense que la justice américaine n’a jamais voulu accepter. Convaincues que la peine appliquée au sieur Samba Kane est extrêmement lourde pour quelqu’un qui a été cocufié et dont la victime est morte après une bagarre dans son propre domicile, les associations de Sénégalais, avec l’appui du Consulat général à New York et du Consulat général à Houston, encadrées par l’administration, s’activent pour les assister en ayant l’espoir de rouvrir son procès. En attendant, le peu d’amis qui lui restent tentent de le faire transférer au Sénégal pour passer le reste de sa vie dans une Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) du Sénégal. Seulement, le hic, relève l’ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis, c’est que cette procédure ne peut pas être enclenchée sans un accord préalable entre les deux pays. Dans l’attente d’une suite fructueuse suite à ces initiatives, le détenu Samba Kane ne peut compter que sur sa bonne conduite reconnue par l’administration pénitentiaire qui le laisse exercer le rôle d’Imam que lui ont confié les prisonniers musulmans de la prison du comté de Limon. Aujourd’hui il ne compte que sur l’Etat du Sénégal pour espérer revoir un jour son pays natal.
ABDOUL AZIZ SECK
Le Pays au Quotidien
regarde moi sa ce nigerien et cette femme l ont detruit a mr kane . m pire pour l nigerien qui a paye les pots cases .attention a tous les emmigres senegalais les femmes sont toutes des merdes elles n aiment aucune personne elles sont interessees par l sex . attention mes freres mieu vaut prevenir k guerir
Salam. J’aimerais avoir des renseignements sur le sieur Samba Kane. J’ai perdu un ami de vue depuis plus de 15 ans et il se nomme ainsi. Peut etre que quelqu’un pourrait me renseigner. Surtout le realisateur de ce documentaire Mr Christian.
Faut regarder sa foto wesh