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Les confidences inédites de Armand Traoré : son enfance, ses parents, sa femme et sa religion…

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Les confidences inédites de Armand Traoré : «Ce que je regrette dans ma vie»

Indifférent au tumulte de cet Open press… à l’hôtel Terrou-Bi, en cette matinée de lendemain de fête de korité, le timide jeune homme conserve sa sérénité. Aux côtés de ses coéquipiers, Armand Traoré, l’arrière gauche des Lions du Sénégal trône comme un félin guettant sa proie, à quelques heures du match comptant pour l’avant-dernière journée des éliminatoires de la Can 2012 contre les Léopards de la Rd Congo. Sa deuxième convocation après celle contre le Maroc en amical, le mois dernier. Pour une première, «Senghor» lui avait décerné  des applaudissements nourris pour avoir été un vrai gaïndé sur le couloir gauche. Lui qui fait partie de ces jeunes binationaux à avoir finalement opté de jouer sous les couleurs du pays de la téranga. L’homme est d’un abord facile. «On vous promet un duel sans répit !», lui adresse-t-on. «Sans problème !», répond l’ancien Gunner parti rejoindre, en début de semaine, l’équipe promu, Queens Park Rangers. Et c’est dans la plus grande simplicité qu’il accepte de se prêter au jeu des confidences avec Le Quotidien. De son enfance dans les chauds quartiers parisiens à ses débuts dans le championnat anglais ou ses premières expériences amoureuses, mais surtout de ses tatouages sur les deux avants-bras et le dos, le natif de Châtenay-Malabry dans la région parisienne se raconte.

Qui est Armand Traoré ? 
Armand Traoré est quelqu’un qui est né à Châtenay-Malabry dans la région parisienne et qui a grandi à Suresnes dans le 92, et aussi un petit peu dans 78 à côté de Cergy Pontoise.

Vous êtes en train de citer des quartiers chauds, c’est dans ces milieux que vous avez grandi ?

Oui, on peut dire cela, plus ou moins. Surtout dans le 92, c’est un quartier chaud ; très chaud. Mais dans toute la région parisienne et dans tous les départements, il y a des quartiers chauds.

Qu’est-ce que cela vous rappelle quand vous retournez aujourd’hui dans ces quartiers, l’enfance, l’endroit où vous avez commencé à taper sur un ballon ?

Oui, surtout ça. Parce que mon premier club, c’était Suresnes. Aussi, cela me rappelle de bons souvenirs.

Des potes d’enfance aussi ?

Oui, j’en ai eus. Mais cela fait longtemps que je ne les ai pas revus. Y a mon petit frère qui parle avec certains d’entre eux et ils sont tous en bonne santé.

Comment s’est passé votre adolescence ?

Moi, j’ai quitté la maison familiale à 14 ans pour aller à Monaco. Après, je suis parti à Londres. Je ne suis pas trop resté avec mes parents en fait.

C’était votre choix ou celui de vos parents ?

Ce n’était pas le choix des parents. C’est, si on veut, plus mon choix de vouloir être footballeur. Donc à un moment donné vu que mes parents étaient d’accord, j’étais obligé d’accepter de partir tôt de la maison.

Ça a été difficile de les convaincre ?

Non ! Non ! Ce n’était pas difficile, du tout même.

Est-ce que vous avez fait des bêtises comme d’autres jeunes en fumant un joint par exemple ?

Je ne dirais pas que j’ai touché à la drogue. Par contre, je regrette aujourd’hui d’avoir fait des tatouages.

Pourquoi ? 

J’ai fait des tatouages un peu partout. Dans mon dos, sur les avant-bras…

Ce sont des numéros que l’on voit sur vos avant-bras. Ils signifient quoi ces numéros ?

Les numéros, ce sont les dates de naissance de ma famille. Et ça, ce sont des signes chinois. Mais je n’aime pas parler de mes tatouages parce que c’est une grosse erreur de ma vie.

Vous les avez faits pourquoi alors ? 

Je les ai faits parce que je pense que tout adolescent vit une période un peu folle. Et puis moi, ça s’est passé dans une période de six mois pendant laquelle j’ai tout fait ; puis j’ai arrêté.

Tout ? Quoi par exemple ?

Les boîtes de nuit, les femmes, les sorties, les tatouages et tout ça quoi.

Qu’est-ce qui vous a réellement poussé à faire ces tatouages ?

Je ne sais pas. Parce que j’étais jeune et que je voyais les joueurs de la première équipe d’Arsenal qui avaient tous des tatouages, donc j’en ai faits.

Aujourd’hui, c’est devenu un phénomène très répandu. Est-ce vous pensez en faire d’autres ?

Non, c’est terminé. J’en ai un dans mon dos qui n’est même pas terminé. Et que je ne terminerai jamais.

Des numéros aussi ou de l’écriture chinoise ? 

Ce sont des ailes !

Vous avez voulu prendre votre envol ?

Voila, c’est n’importe quoi !

Et que dites-vous à ceux-là qui en portent sur tout le corps, comme l’international français, Djibril Cissé par exemple ? 

Moi, je n’ai rien à leur dire. Chacun a sa vie et ils en font ce qu’ils veulent.

Quand vous dites que vous fréquentiez les boîtes, c’était tous les jours ?

Oui ! Tous les jours !

Et c’était guidé par quoi ?

Je ne sais pas. Allez demander cela à un jeune d’aujourd’hui, qui à 17 ans, qui a un petit peu d’argent et qui commence à jouer avec l’équipe première d’Arsenal. Allez lui demander de ne pas sortir en boîte. Je crois que c’est difficile.
On est facilement guidé par les nuits folles de Londres, de Paris…
A Paris, je ne suis sorti qu’une fois. C’est tout !

Vous n’allez plus en boîte de nuit ?

J’y vais de temps en temps, mais pas comme avant.

Qui est à l’origine de ce changement, c’est votre femme ?

Elle ? Non, non, non (il insiste). Jusqu’à présent, si je veux sortir, je sors. Ce n’est pas elle qui va me dire si je peux sortir ou pas. C’est plus de ma personne. J’ai décidé d’arrêter en fait.

Votre première petite amie, c’était à quel âge ?

Je ne sais plus. Mais cela devait être à 14 ans quand j’étais à Monaco.

Vous vous rappelez d’elle ?

Si, si (sourire aux lèvres). Je crois qu’elle est devenue miss Nice ou miss Côte d’Azur. Un truc comme ça.

C’était en quelle année ?

Franchement, je ne sais pas.

Votre hobby c’est les femmes, c’est quoi ?

Non, moi j’essaie de m’investir le plus dans ma religion et dans ma famille. Et de temps en temps le cinéma, c’est tout.

Quels sont vos rapports avec les femmes ?

Zéro !

C’est fini maintenant ?

Avant oui ! Mais maintenant, c’est non !

Vous avez décidé que c’était fini à quel moment ?

Quand j’ai rencontré ma femme, il y a 4 ans. J’avais dix sept ans.

Vous avez eu combien de copines avant ?

J’en ai eues oui !  (Il rigole)

Il se dit que vous être sorti avec l’ex-miss Grande Bretagne, Danielle Lloyd…

(Il rigole)

C’était quoi cette histoire ?

Ce n’était rien, c’était une petite histoire. Rien de sérieux !

Juste une aventure quoi…

Oui ! (Il se répète)

Quels sont vos rapports avec vos parents ?

J’ai de très bons rapports avec mes parents. J’essaie de garder de bons rapports avec eux.

Avec votre père ?

Mon père est décédé il y a quelques mois, mais j’avais de bons rapports avec lui.

Avez-vous longtemps vécu avec lui ?

Non, seulement jusqu’à 12-13 ans.

Et qu’est-ce que vous avez retenu de lui ? 

La meilleure chose, c’est sa sagesse on va dire. Il ne s’énervait jamais et c’est quelque chose que j’aimerais avoir en fait.

Et de votre maman, que gardez-vous d’elle ?

Je vais dire la même chose aussi.

Qu’est-ce que vous avez envie de transmettre à vos enfants ?

Hum ! (Il réfléchit) Si je peux les sauver de quoi que ce soit, c’est de faire la prière et d’essayer d’être de bons musulmans, c’est tout.

Quand est-ce que vous avez commencé à pratiquer normalement la religion musulmane ?

Petit à petit ! Quand j’ai rencontré ma femme, j’ai réussi à éduquer ma personne et j’ai commencé à prier petit à petit. C’est venu comme ça.

Vous avez des voitures ?

Oui !

Combien ?

Non, je ne vais pas commencer à vous raconter toute ma vie non plus ! Je ne vais pas vous dire combien de chaussettes j’ai. Et puis vis-à-vis des Sénégalais qui n’ont pas beaucoup de moyens, ce n’est pas bien de parler de mes voitures. Je préfère garder cela pour moi en fait.

Qu’est-ce que vous regrettez d’avoir fait aujourd’hui ?

Comme j’ai dit, ce sont mes tatouages. C’est tout ce que je regrette dans ma vie.

 

 

12 Commentaires

  1. CAN 2012 Gr. E: Le Cameroun corrige l’Île Maurice

    Le Cameroun n’a fait aucun cadeau à l’Île Maurice samedi après-midi, dans le groupe E des éliminatoires de la CAN 2012. Les Lions Indomptables se sont imposés 6 à 0 devant leur public grâce à des buts de Kweuke, Mbuta, Eto’o, Yaoundé et un doublé de Choupo-Moting, tous ces buts ayant été inscrits après le repos. Le Sénégal fait toujours la course en tête dans ce groupe avec deux points d’avance sur le Cameroun.

  2. De grâce faites preuve d’un minimum de professionalisme,car un interview de ce genre n’est pas digne de son nom.Car durant tt l’interview on a l’impression que l journaliste ne s’intéressait qu’aux tatouages et aux conquêtes de ce jeune joueur.Alors qu’il ya d’autres choses d’intéressant à savoir comme par exemple:ses motivations avec la sélection du Sénégal,pourquoi le Sénégal et pas la France,son sentiment sur le fait de revêtir le maillot national etc………..etc

  3. mamadoulamine ne sait pas compter le senegal à 4vicoires et un nul cela fait 13 poits et le cameroun 2victoires 2nuls et une defaites ca fait 8poits donc 5 poits de retard sur le senegal a bon entendeur salut

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