Le ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, des Infrastructures, des transports aériens et de l’Energie, Karim Wade n’oubliera pas de sitôt sa visite dans le département de Guédiawaye. En effet, le fils du chef de l’Etat a été victime de huées de la part des élèves du lycée de Pikine et du CEM Canada. De même, les populations de la commune de Médiane Gounass lui ont réservé un « cadeau empoisonné ».
10h pétantes. Le ministre des Infrastructures, de la Coopération Internationale, des Transports Aériens et de l’Energie foule le sol du lycée du Pikine. Il est accueilli par une marée d’élèves. Le décor est ainsi planté pour une bonne visite dans la ferveur et une liesse. Seulement, personne ne se doutait de la volonté des potaches sortis en masse. En effet, d’un seul coup, ils ont entonné des Houu!!!.
Déboussolé, Karim Wade se réfugie dans la salle des professeurs. Il y est resté pendant des minutes pendant que les enseignants tentent vainement de calmer les élèves en furie. Aidé par ceux du lycée qui ont amplifié les huées, les jeunes n’ont voulu rien entendre.
Les jeunes de l’Union des Jeunesses Travaillistes Libérales (UJTL) ont tenté d’étouffer la déconvenue. Mais, rien n’y fait. « Nous ne voulons pas d’un ministre. Karim ne peut nous aider. Allez- vous en donc », lui a lancé les élèves. Il a fallu pour le ministre des Infrastructures d’attendre dans la salle des prof plus de trente minutes pour que un vacarme s’estompe. Toutefois, les potaches sont intraitables.
Le fils du président de la République prend son courage à deux mains et affronte le tintamarre qui s’est accentué dès sa sortie de la salle. Il n’a pu prendre la parole dans ce tohu-bohu.
Des femmes venant des regroupements féminin n’ont pu qu’observer la scène. « C’est du sabotage », ont-elles lancé. Un cheval a failli aggraver les choses en s’échappant de là où il était attaché pour se diriger vers la délégation de Karim de Wade. Il a, ainsi, fallu l’intervention de son propriétaire pour que la délégation en sorte idem.
Direction, commune d’arrondissement de Gounass. Censée être le fief d’une sénatrice et maire libérale, Woré Sarr. Les populations indifférentes à la venue du ministre des Infrastructures n’ont cessé de rouspéter. « Nous avons toujours été trompées. Mais nous sommes bien éveillés maintenant « , martèle l’un des jeunes massés devant la mairie.
Karim Wade et sa délégation ont ainsi arpenté une route boueuse et chaotique. « Ce n’est pas sérieux. Cette dame Woré Sarr ne cesse de nous tromper, il faut qu’elle parte car elle n’a rien fait dans la commune » s’emportent les femmes venant du marché et qui passaient avec un air médusé. Et l’édile de la commune ne pouvait sortir du fait du piteux décor qui s’offre aux visiteurs et dont les populations sont habituées.
La délégation du ministère des Infrastructures a fini par entrer dans la mairie pour y trouver la mairesse. En ce moment, des jeunes et des femmes se sont offerts en spectacle comme s’ils étaient à la borne fontaine. « Il n’y a personne. Woré Sarr trompe tout le monde et amène des femmes du plan Jaxaay pour une mobilisation, c’est honteux », fulminent certaines dames. Il s’en est suivi une bataille rangée entre libéraux et une partie de la population. Au terme de la rencontre, une bonne partie des populations s’en sont pris à Karim Wade. Visiblement affecté par les huées et autres quolibets, le ministre d’Etat était obligé de descendre de la voiture pour ensuite faire une promesse. « Je ferais tout afin que le route soit refaite. 500 millions seront éjectés pour la route qui passe par la mairie et les travaux débuteront le premier lundi après le Magal de Touba ». Oui pour d’aucuns, non pour d’autres. « Des promesses on n’y croit pas trop car ce sont des balivernes », indique cette mère de famille dont on n’a pas le temps de recueillir son nom. Les jeunes eux aussi ont failli s’attaquer au cortège en tapant sur les voitures.
Abdoul K. Diop
C’est bien fait qu’il en soit ainsi à chaque fois que cet homme met le pied dehors
« Dafa danou ci sarrett » est ue expressio bien de chez nous.
Comme pour décrire un nourrisson qui est tombé d’un carrosse avec impact sur sa tête et qui en a gardé des séquelles irréversibles sous forme de débilité..
Le Sénégal peut se résigner car il ne verra jamais ce gosse Karim s’émanciper de son père.;
Wawaw, ni rek moka fathie
Ils nous pompent l’air 3W, son fils et ses ouailles.
K’il en soit ainsi chaque fois qu’il sort.
lougnou bouge dou am si sunugalgui inch la 2012 dinagni diogue fy le senegal çe en repiblique pas roiyome