Les dinosaures ont été effacés de la surface de la Terre il y a 65 millions d’années par un gigantesque astéroïde, puissant comme un milliard de bombes atomiques, ont annoncé une cohorte de scientifiques, espérant clore pour de bon le débat intense sur cette question.
Un astéroïde de 15 km s’écrase au Mexique
Ce verdict final rendu public jeudi émane d’un panel international de 41 chercheurs qui ont étudié 20 ans de données sur ce qui a causé l’extinction du Crétacé-Tertiaire (KT), qui a décimé plus de la moitié des espèces de la planète. Les scientifiques ont conclu qu’un astéroïde d’environ 15 kilomètres de large s’était abattu sur Chicxulub dans la province actuelle du Yucatan au Mexique.
Un milliard de fois plus puissant que Hiroshima
« L’astéroïde aurait frappé la Terre avec une puissance un milliard de fois plus élevée que la bombe atomique d’Hiroshima », ont affirmé les chercheurs dans le journal Science. « Il aurait charrié des matériaux à grande vitesse dans l’atmosphère, déclenchant une réaction en chaîne qui a provoqué un refroidissement, éradiquant une grande partie de la vie sur Terre en l’espace de quelques jours », ont-ils ajouté. L’événement a constitué un tournant majeur parce qu’il a permis aux mammifères de devenir l’espèce dominante sur Terre.
Les autres théories invalidées
Certains scientifiques ont affirmé que les dinosaures et d’autres espèces, comme certains grands reptiles marins, avaient disparu à la suite d’une série d’éruptions volcaniques qui ont sévi pendant 1,5 millions d’années dans ce qui est aujourd’hui l’Inde. Ces éruptions ont déversé suffisamment de lave pour remplir la mer Noire à deux reprises et auraient provoqué un refroidissement de l’atmosphère et des pluies acides à grande échelle.
Mais les preuves récoltées par les auteurs de l’étude publiée dans Science ont montré que les écosystèmes marins et terrestres ont été détruits rapidement lors de l’extinction du KT, faisant exclure aux scientifiques l’hypothèse de la responsabilité des volcans dans l’extinction des dinosaures.