La vente de masques contre la poussière, les bousculades à l’entrée de la Grande mosquée et la concurrence entre opérateurs téléphoniques sont, entre autres, les faits marquant à Touba, à 24 heures du Magal.
– Masques : la vente de masques marche fort à Touba à cause de la couche poussiéreuse qui enveloppe la ville qui célèbre dimanche le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Dans les différentes artères et ruelles, les vendeurs de masques proposent leurs produits. L’unité est vendue à 100 Francs CFA.
-Bousculades : les traditionnelles bousculades sont constatées à l’entrée de la Grande mosquée de la ville de Touba prise d’assaut par des milliers de fidèles. De longues files sont observées à l’entrée du lieu de culte qui abrite également les mausolées de grands dignitaires du mouridisme.
-Concurrence : Le Magal de Touba n’a pas échappé à la concurrence entre les trois opérateurs téléphoniques. Tigo, Orange et Expresso ont déployé des moyens pour séduire les milliers de fidèles, venus assister à l’évènement religieux. Promotion d’abandonnements téléphoniques, campagne de communication, affichages, entre autres, sont les canaux utilisés pour ferrer les clients.
-Charrettes : les conducteurs de calèche se frottent les mains, à 24 heures du Magal. Face à la forte densité de la circulation et les nombreux bouchons, les charrettes sont très prisées par les fidèles qui se rendant à la Grande mosquée de Touba. Evitant les grandes artères, elles rallient le lieu de culte en empruntant des raccourcis.
« Poussière nous somme et poussière nous serons après notre mort » !
C’est évident, mais Est-ce une raison pour que les rues, allées et boulevards de nos Villes soient aussi ensablés en ce 21ème siècle ?
Toutes les rues, places de cette Ville devraient être pavées pour que nulle part on ne trouve ce sable qui gêne tout le monde !
Il n’y a pas plus saint que la Mecque, pourtant on n’y tolère plus ce sable qui rendait malades les millions de pèlerins il y a soixante ans, avant que le marbre ne fasse son apparition par la grâce des milliards de dollars tirés du pétrole.
En moins d’une année, avec quelques machines, ces dizaines de milliers jeunes fervents talibés viendraient à bout de cette calamité poussiéreuse!