La directrice de la réglementation et de la supervision des systèmes financiers décentralisés, Fatou Diané Guèye, a invité mardi les structures publiques à s’orienter davantage vers la dématérialisation de leurs procédures, en vue de s’assurer un gain de temps et des économies.
Au sein de la Direction de la réglementation et de la supervision des systèmes financiers (DRSSFC), « on n’a plus vraiment affaire aux papiers », a-t-elle déclaré lors d’un panel sur la dématérialisation, à l’occasion de la Foire internationale de Dakar (FIDAK), qui se poursuit jusqu’au 31 décembre prochain.
Avec la dématérialisation, procédé désignant le remplacement dans une entreprise des supports d’informations matériels souvent en papier par des fichiers informatiques et des ordinateurs, la DRSSFC ne recourt plus « aux paperasses’’ et achète « de moins en moins d’imprimantes ».
« Tout cela a eu des impacts dans notre structure budgétaire c’est-à-dire dans nos dépenses », a expliqué Mme Guèye, avant de demander aux autres de s’orienter vers la dématérialisation de leurs procédures, pour les sécuriser davantage sans compter des gains de temps plus importants.
Selon la directrice de la réglementation et de la supervision des systèmes financiers, les gains de temps ainsi induits permettent à ses services de se concentrer sur d’autres activités comme l’analyse financière, qui permet de « regarder un peu tous les risques » encourus pour aviser à temps.
S’y ajoute par ailleurs que les entités du système financier décentralisé (SDF), n’ont « plus besoin de se déplacer au niveau de la DRSSFC pour déposer un document, un courrier’’ ou pour une quelconque procédure.
Selon Mme Guèye, non seulement la dématérialisation permet de « donner l’information en temps réel », mais elle garantit également « la disponibilité et la rapidité » de cette dernière tout en assurant sa sécurisation.
Avec aps