Après des journées de restauration gratuite et la cessation des activités pédagogiques, les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis passent à la vitesse supérieure. Ils entament une grève de la faim pour amener les autorités à solutionner leurs problèmes, rapporte senenews.
Depuis quelques années, l’UGB est pris dans le piège de protestations estudiantines sans fin. Les raisons de ces mouvements d’humeur diffèrent très rarement, et tournent toujours autour de l’amélioration des conditions sociales et pédagogiques. Après des journées de restauration gratuite (communément appelées « Journées sans tickets ») et l’arrêt de tout ce qui est relatif aux activités pédagogiques, les étudiants ont décidé de changer de stratégie de lutte.
Apres une assemblée générale d’urgence tenue ce dimanche, les représentants des étudiants ont décidé d’observer une grève de la faim à partir de ce lundi pour exiger le respect des accords signés avec les autorités universitaires. Pour le président de séance, Djiby Diène, ce choix est justifié par le désir « d’épargner les étudiants par rapport à des risques de sessions uniques ou d’années blanches ».
La coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) se veut catégorique. « On a alerté, on a fait des descentes sur la nationale et ils ont blessé des étudiants. Actuellement, un camarade est à l’hôpital et doit subir une opération chirurgicale », soutient M. Diène qui explique que la protection de la communauté estudiantine est au cœur de l’option de la grève de la faim.
La suspension des grèves et journées sans ticket, loin de signifier la fin des perturbations, est un moyen pour les étudiants de montrer leur disponibilité à dialoguer. D’après le président de séance de la CESL, ils tiennent à montrer que les étudiants n’ont pas comme ultime objectif de semer la chienlit dans le campus.