Quand la déception se mêle à la colère, le sentiment au final, est difficilement convenable. Les Lionnes à leur descente d’avion hier après-midi de retour de l’Afrobasket n’y sont pas allées par quatre chemins pour démentir Baba Tandian, qui les accuse d’avoir perdu la finale pour une histoire de primes. Les coéquipières de Aya Traoré, visiblement très remontées par les propos de leur président, faisant état d’une veillée jusqu’à 3h du matin pour cause de primes, ont toutes crié au faux. Le sourire sur leur visage n’a duré que quelques secondes, et c’était pour le ministre des Sports et les quelques parents et amis venus les accueillir à l’aéroport hier, sous les coups de 17 heures. Aussitôt après, les Lionnes de retour de l’Afrobasket avec une médaille d’argent ont repris la mine sérieuse avec laquelle elles sont sorties de l’accueil. La défaite d’hier en est pour quelque chose, mais pas plus que les propos tenus par le président de la Fédération sénégalaise de basket qui les accuse d’avoir perdu le titre continental pour une histoire de primes.
Aya enfonce le clou
«Il a raconté des contrevérités.» Aya Traoré et ses coéquipières se sont totalement démarquées de leur président. «Je ne sais pas d’où cette information est partie, mais elle est complètement fausse», dégaine la capitaine des Lionnes, visiblement très affectée par ces propos. Selon elle, les Lionnes n’ont même pas eu le temps de réclamer des primes, occupées qu’elles étaient. «On a fini la demi-finale à 20h et le temps de rentrer à l’hôtel, pour nous doucher et aller manger, il était déjà minuit. D’ailleurs, le coach n’a cessé de nous dire : ‘’allez vous reposer.’’ C’est ainsi que chacune est rentrée dans sa chambre.» Une manière pour Aya de dire que l’équipe n’a jamais eu à rencontrer Baba Tandian après le match contre le Nigéria. «Si quelqu’un a dit que nous avons réclamé des primes jusqu’à 3h du matin, c’est qu’il raconte des contrevérités», tonne-t-elle
Les propos de la capitaine ont été confortés par Astou Traoré, qui estime que c’est juste «une histoire inventée» pour expliquer la défaite face à l’Angola. A preuve, «on a joué et gagné nos sept matchs, et on n’a jamais évoqué la question des primes. Alors, soutenir aujourd’hui qu’on a perdu parce qu’on a réclamé des primes jusqu’à 3h du matin, c’est du n’importe quoi», regrette l’ailière. «Après la finale perdue, il n’est même pas venu nous encourager.» Comme saisissant la balle au rebond, Mame Marie Sy shoot droit dans le panier. «Ce sont des mensonges quand les gens évoquent des problèmes de primes ou un manque de concentration. Cela n’a rien à voir, d’autant plus qu’on a joué des matchs sans primes», peste la pensionnaire de Lille, qui, à l’entendre parler, tient Baba Tandian pour responsable. «Le président de la fédération a reçu 50 millions du chef de l’Etat pour les primes, mais il a attendu qu’on fasse des menaces pour qu’il sorte l’argent ; ce qui est grave !». Pis, fait-elle remarquer, «quand nous avons perdu la finale contre l’Angola, il n’est même pas venu nous encourager où nous dire un mot. C’est vraiment bas de sa part», regrette Mame Marie Sy.
En fait, la colère a gagné toute l’équipe. Car même les plus calmes ont déploré cette situation. «C’est une histoire à dormir debout», note la doyenne Ndèye Diola Ndiaye, avant d’ajouter : «On était à ces championnats pour défendre les couleurs nationales.» Toutefois reconnaît-elle, «il y a eu des problèmes de primes qui se sont posés et qui n’ont pas été résolus malgré l’aide du ministre des Sports», dit-elle.
En effet, la Fédération avait promis, si l’on en croit Aya Traoré, de régler le problème des primes de sorte qu’on n’allait plus en parler. «Mais avant de partir en demi-finale on avait reçu les primes des matchs de poules, mais pas celles des quarts de finale. Et à chaque fois qu’on a voulu aborder le sujet, le président Tandian nous disait d’attendre. En fait, c’est comme si il ne voulait pas nous éclairer sur le montant de nos primes», renseigne la capitaine des Lionnes. Vu la tournure qu’à pris les choses, Aya est tentée de croire que «c’est peut-être la raison pour laquelle Tandian a inventé cette histoire non-fondée».
«Il nous a caché les 50 millions du président de la République.» Dans la même foulée, Ndèye Sène semble imputer la responsabilité au président de la fédération. «S’il nous avais donné nos primes à temps, on en parlerait pas. Aujourd’hui, il ne peut pas vouloir nous cacher ce que le président de la République nous a donner (50 millions) et inventer qu’on a réclamé des primes jusqu’à 3h du matin, ce n’est pas vrai !», indique la pensionnaire du Saint-Louis basket club.
Après tout, les filles pensent que l’aventure de Bamako devait s’arrêter en finale. De ce fait, elles prennent cette défaite contre l’Angola avec philosophie. «Il faut dire que physiquement ça ne tenait plus, et ça a lâché le jour où il ne fallait pas. Disons que c’était un jour sans, mais c’est la loi du sport», accepte Ndèye Diola Ndiaye. Mais les Lionnes n’en sont pas moins satisfaites de leur prestation dans la capitale malienne. «On a gagné nos sept matchs, donc même si l’on a perdu la finale, on peut bien être satisfaites de notre prestation», soutient Astou Traoré, la meilleure marqueuse du tournoi. Même si elle aurait souhaité remporter ce trophée continental pour représenter directement l’Afrique aux Jeux olympiques de Londres en 2012.
sxqxx
bravo et felicitations
wax ci day xawa jafe ndax damaleena beegg lool xaley bascket yii nioom aya amna nak louma naxari ndax sn xamouniou perdre gagner rak lagn xam te nak (daniouy lageey di am ndam tey lageey di perte niaata equpe la aya yobbou ardo )xamna fr laniou nirou bagniou jogee afrique di sud meprise ballaupieur ya mais loolou dou fair play day andi mer yalla bouma yalla mousel ci yeen wasalaam babeneene di courage amouniou loudoul yeen ah mba man book manouma haut ket sakantouma bascket sama ndiggli moy metty ak pivoyi