Ce succès des acteurs du recouvrement des avoirs de l’Etat ramène sur la table deux préoccupations fondamentales. La première est de pure forme. L’autre soulève essentiellement une question de fond. Et sur ce chapitre, l’un des sentiments les mieux partagés est le satisfécit et l’espoir ragaillardi que cette lutte sert à quelque chose. Elle l’est moins par son montant, du reste ténu face aux estimations globales des détournements, que par son aspect principiel.
Le nouveau régime sitôt en place avait juré, la main sur le cœur que les prédateurs des deniers publics n’y couperaient pas. Le tollé qui enfle et désenfle au gré des interpellations et autres actes forts n’avaient cependant pas suffi à rassurer. Aujourd’hui l’augure est bon. D’autant que les fonds seront reversés à une Agence à la mission salutaire.
Pourtant, une préoccupation purement formelle nous oblige à nous poser la question de l’incidence effective de cette subite rentrée de fonds par rapport à un budget déjà voté. Mais surtout son affectation d’office et d’autorité par le gouvernement à un compte spécial. Cette mesure est-elle en adéquation avec l’orthodoxie financière qui, est-on obligé de le rappeler, est également une ligne de démarcation d’avec ce qui se faisait auparavant ? N’est-on pas devant les prémisses de la résurgence d’une indiscipline budgétaire ?
lequotidien.sn
Mais il est nul cet article ! D’où vient cet argent, on se sait toujours pas. On nous dit que ce sont des entreprises (et non des individus ! – ce qui devait interpeller les journaleux) qui ont accepté de « transiger » dans le cadre des biens mal acquis. Ça ressemble plutôt à un recouvrement fiscal tout à fait banal qu’à une véritable traque de supposé biens mal acquis. On nous ment c’est trop évident et des journaleux avalisent ces mensonges avec ce genre de commentaires.
Cette nouvelle forme de gestion serait-elle le prélude à un changement plus profond dans la manière d’affecter nos ressources ?
Et si le Gouvernement du Sénégal était en train d’initier une science toute nouvelle pour résoudre les problèmes de nos compatriotes les plus démunis ?
POUR AIDER LE GOUVERNEMENT DANS CE SENS JE PRECONISE que les revenus tirés de l’extraction e l’or de SOBODOLA soit affectés à la création de nouveaux hôpitaux, que ceux tirés de l’exploitation de nos ressources halieutiques soient réservés exclusivement à l’éducation nationale, que ceux tirés de l’impôt sur les bénéfices de certaines grandes sociétés soient destinées à la petite enfance, et ainsi de suite!
Voilà des siècles que certains aigris, méchants nous envoyaient à la figure des préjugés qui tendraient à faire croire que nous n’aurions rien inventé qui puisse être utile à toute l’humanité! Ils ont eu tort, en voici une invention bien de chez-nous. On dit merci à qui…?