Xalima news – Selon le quotidien Libération, le Port de Dakar vient d’être redressé par le Fisc à hauteur de cinq (5) milliards de francs CFA. A l’origine, des abandons de créances quasi scandaleux octroyés par Wade à des sociétés amies du défunt régime de l’Alternance dont celles de la famille Agne (Abdourahim et Baïdy) qui contrôle d’autres sociétés citées dans des affaires nébuleuses révélées par la Cour des comptes et l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
Depuis quelques jours, le Port de Dakar et les sociétés SOMICOA et Smith and Kraft se mènent un bras de fer par presse interposée. Et pour cause, l’attribution du terminal « Roulier » du Port de Dakar au groupe français Necotrans. Pourtant, Somicoa, propriété de la famille Agne, apparaît très mal placée pour parler de transparence, même si par ailleurs l’opinion doit savoir dans quelles conditions ce terminal a été attribué à Necotrans.
En effet, les deux sociétés contrôlées par la famille, sont fortement mentionnées dans le rapport d’enquête de la Division des investigations criminelles (DIC) ayant conduit à la chute de Bara Sady, l’ancien directeur général du Port. Sur instruction de Wade qui était très proche de la famille Agne, la DIC estime que le Port a effacé une ardoise de 665,4 millions de Smith and Kraft. Les enquêteurs ont écrit noir sur blanc que ces abandons de créances, dont ont été faites dans la parfaite illégalité et qu’ils sont comparables à un détournement de fonds. Et malgré ces abandons de créances, les deux sociétés de la famille Agne restaient encore devoir à ce jour, trois (3) milliards de francs CFA au Port autonome de Dakar…
Source: Libération
Au cas où la famille Agne devrait ces trois milliards à l’Etat du Sénégal, je m’attendrais à ce que Baïdy Agne mette de l’eau dans son vin face au bras de fer que les principales organisations patronales ont avec le gouvernement dans les attributions de parts de marché sur les commandes de l’Etat ! C’est de bonne guerre, entre l’Etat et les organisations Corporatistes. Im appartiendrait alors à Mansour Kama et aux autres organisations patronales de ne pas se laisser entraîner dans les compromissions avec le Gouvernement par Agne, à moins qu’elles soient toutes redevables à l’Etat !