L’association des victimes d’accidents a, suite aux récentes accidents qui ont coûté la vie, en l’espace de 24 heures à 18 personnes, réclamé une communication publique du président de la République. « Nous demandons au chef de l’État de définir une bonne politique de prévention pour réduire les cas d’accidents et qu’il se prononce publiquement pour sensibiliser les sénégalais. Nous, nous y sommes, mais malheureusement toutes nos campagnes de sensibilisation préventives, nous les faisons sans le soutien de l’État et pourtant nous le faisons pour nous-mêmes, mais aussi pour les autorités », a déclaré Ousmane Ndoye, président de l’association nationale des personnes victimes d’accidents (Anpavh).
Il a aussi saisi cette occasion pour lancer un appel pressant au président de la République pour une meilleure politique de prévention des cas d’accidents. « Nous avons constaté avec regret la mort de plus de 16 personnes par accident. Aujourd’hui, nous déplorons la lenteur des secouristes car comme je l’ai dit la place des sapeurs-pompiers, c’est sur le terrain, sur les routes et non dans les casernes. Vous savez nous au Sénégal, notre terrorisme, ceux sont les accidents de routes, du fait des morts enregistrés. Quand il y a accident, nos niveaux d’interventions sont très lents. Le gouvernement doit aussi aider les victimes à faire le suivi de leurs traitements médicaux car l’assurance tarde », a-t-il regretté.
Le Populaire