Les années 2010 et 2011 feront sans doute l’objet d’un grand chapitre dans l’Histoire de l’Afrique. Si les tensions postélectorales sont tristement spécifiques et habituelles au continent africain, il n’en est pas de même pour les révolutions populaires contre les régimes dictatoriaux. En effet, cette période très agitée est marquée d’une part par les problèmes postélectoraux qui assaillent la Côte d’Ivoire depuis novembre 2010; d’autre part par les soulèvements populaires survenus dans les pays arabo-musulmans à l’instar de la Tunisie, de l’Égypte, de la Libye, et beaucoup plus timidement en Algérie et au Maroc.
En Novembre 2010