XALIMANEWS: Le Parti de l’indépendance et du travail (PIT) pense que la « tardive Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre n’est en réalité qu’une profession de foi survenant après les élections, reprenant de nombreuses idées du référentiel «Sénégal 2050», dont des pans entiers étaient déjà présents dans le Plan Sénégal Émergent ».
Dans un communiqué dont nous avons reçu copie hier, dimanche 29 décembre, le secrétariat du PIT révèle des « incohérences » entre les déclarations du gouvernement et les actes posés.
« Autrement, comment décemment parler d’indépendance de la justice et de protection des interférences avec la justice, de volonté d’éviter la chasse aux sorcières et la vengeance, lorsque, entre autres, Moustapha Diakhaté, homme politique ayant exprimé son opinion sur les résultats des élections croupit en prison au moment de la DPG ? Le PIT-Sénégal réitère son soutien indéfectible à Moustapha Diakhaté victime d’une injustice manifeste, alors que, durant et avant les dernières élections législatives, d’autres acteurs politiques ont tenu des propos bien plus graves, avec pour conséquence des violences physiques et matérielles, sans jamais avoir été convoqués par un quelconque procureur. Et que dire de la brutale éviction de Barthélémy Toye Dias, pourtant Maire élu de Dakar, tout en étant opposant au régime précédent, naguère ami et grand allié de Monsieur Ousmane Sonko et du PASTEF durant les dernières élections municipales ? N’est-il pas manifeste que les règles de droit s’appliquent à certains suivant les rapports qu’ils ont avec le nouveau pouvoir ? », lit-on dans la note.
Au sujet de la loi d’amnistie, le PIT se pose des questions. « Mais si l’Assemblée nationale décidait d’abroger la loi d’amnistie, qui n’aurait jamais dû être adoptée, des questions difficiles se poseraient. Par exemple, de nombreux présumés acteurs ou instigateurs des violences de 2021 à 2024, de tous bords, ont été libérés dont l’actuel Premier Ministre, lui-même. Quel sort leur réserverait-on ? Faudra-t-il rappeler que l’actuel Premier Ministre avait refusé de se présenter à la convocation d’un juge ? ». Allant plus loin, le PIT déclare : « Notre Nation n’a jamais connu l’abrogation d’une loi d’amnistie juridiquement complexe car touchant aux principes de l’État de droit, à la sécurité juridique et à la stabilité des actes législatifs. Ne risquerions-nous pas d’ouvrir la boîte de Pandore ? ».
En effet, le PIT pense que peu de choses ont été consacrées au plan politique dans la DPG. « Sur les103 pages du document lu par le Premier Ministre Ousmane SONKO, à peine une demi-page a été consacrée au plan politique, pour évoquer brièvement des points de principe comme la bonne gouvernance, les conditions de participation aux élections, l’organisation de ces dernières » et « le statut du chef de l’opposition. Ce qui est bien insuffisant et trahit une grande méprise quant aux jalons posés bien avant l’avènement de PASTEF et de ses dirigeants ».
Malgré tout, le PIT trouve une « note positive » dans la DPG. Il s’agit « des derniers mots du Président de l’Assemblée nationale, Malick NDIAYE, concluant le débat et rappelant que l’Assemblée, à travers ses élus, a le devoir d’être un partenaire du Gouvernement, en relayant les doléances des populations et en contribuant activement à l’élaboration de lois pertinentes, tout en restant une vigie, gardienne de l’intérêt général », dépassant « les clivages et les débats partisans. »
Sud Quotidien
quand on a couche avec le diable on perd et sa credibilite et sa virginite PIT sawi ca teudi. on vous range dans les poubelles de la pre histoire.