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Les jeunes demandent leur implication dans la gestion des financements

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XALIMANEWS : Des représentants de jeunes leaders africains ont demandé que cette catégorie de la population soit davantage impliquée dans la gestion des ressources financières mises à la disposition des gouvernants.

« Nous ne sommes pas seulement des bénéficiaires du système éducatif, nous sommes également des partenaires qui doivent être impliqués dans la prise de décision », a dit Edith Mazidath, au nom des jeunes leaders conviés à l’ouverture de la 3e conférence de financement du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE, en anglais), révèle une source.
Dans une déclaration lue devant le millier de délégués venus de près de 89 pays, les jeunes demandent à être consultés sur l’orientation des financements mis à la disposition des pays africains par le Partenariat mondial pour l’éducation. Ils estiment, par la voix de leur porte-parole du jour, que « les systèmes éducatifs doivent comprendre des mécanismes de participation des jeunes ».

Aussi ont-ils exhorté les gouvernements « à tous les niveaux » à inclure les jeunes dans la prise de décision concernant les stratégies et les budgets nationaux de l’éducation, y compris dans l’établissement de comités consultatifs interministériels de jeunes pour les décisions budgétaires. De cette manière, ils veulent amener les bailleurs à veiller que les jeunes soient consultés par les dirigeants des pays en développement.

Ils disent compter sur le Partenariat mondial pour l’éducation, Plan International, l’UNICEF et d’autres organisations internationales pour amplifier la voix des coalitions de jeunes par le plaidoyer et le financement.
« Nous recommandons aux gouvernements d’investir dans des formations d’enseignant et des pédagogies qui auront un effet transformateur en matière d’égalité des sexes, notamment en incluant une éducation sexuelle complète dans les programmes scolaires », ont-ils préconisé.

Les jeunes ont également exhorté le secteur privé à investir dans les formations technologiques et professionnelles spécifiquement destinées aux filles et aux jeunes femmes, afin de contribuer à développer leurs compétences.

« Dans un monde où près de la moitié de la population a moins de 25 ans, nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas investir dans l’éducation », a soutenu l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la jeunesse, Yayathma Wickramanayake.

De son point de vue, la participation des jeunes « est essentielle pour réaliser le droit à l’éducation pour tous et doit être pris au sérieux », d’autant que « les faits montrent qu’il y a des gains et des améliorations significatifs lorsque les jeunes s’engagent avec d’autres parties prenantes pour améliorer la qualité de l’éducation et la responsabilité de ses résultats ».

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