Risque de forfait…
Sunugaal risque le forfait pour le Championnat du monde de basket féminin des 19 ans et moins, auquel, faut-il le rappeler, il s’est qualifié en trichant sur l’âge de ses joueuses. Mais ce n’est pas là, la cause du forfait qui plane sur l’équipe nationale de Sunugaal. En fait, si une menace de forfait pèse sur Sunugaal, de la seule et unique faute des responsables de la Fédération sunugaalienne de basket. Car «nak», depuis trois mois, la Fiba-Afrique ne cesse de les relancer pour qu’ils diligentent la procédure pour l’obtention du visa d’entrée en Lituanie, pays qui doit abriter la compétition. Mais nos dirigeants fédéraux, comme d’habitude chez nous, aiment attendre toujours la dernière minute pour se bouger. Conséquence, Sunugaal est désormais hors délais pour disposer du visa pour la Lituanie où se joue ce Championnat du monde de basket-ball féminin des 19 ans et moins, du 18 au 28 juillet prochain.
…Des «Lionnes» du basket
Informés de cette situation depuis quelques jours, les responsables de la fédé de basket remuent désormais ciel et terre pour faire du forcing et obtenir des visas. Mais jusque-là, ça coince. Mais du côté de la Fiba-Afrique et du ministère des Sports qui ont été mis à contribution, on se heurte au mur de la réalité. Celle de la législation de la Lituanie que Sunugaal a ignorée. Fiba-Monde, qui a alerté depuis des semaines, tente de trouver une solution, selon nos sources. Mais l’instance mondiale du basket, qui avait été avertie par les autorités lituaniennes depuis le début et qui avait répercuté l’info au niveau de la fédé de basket de Sunugaal pour sonner l’alerte, est aussi coincée. Cela démontre au moins une chose, c’est que le basket sunugaalien marche sur la tête.
Incident…
Pour une pièce de 50 pauvres francs Cfa, une receveuse du bus Tata et un client se sont retrouvés dans le bureau du commissariat de Dieuppeul. L’incident est survenu dans un bus de la Ligne 47 en provenance des Almadies en direction du garage Lat Dior, jeudi dernier. Deux jeunes garçons avaient quitté Yoff avec pour destination le rond-point Jet d’eau de la Sicap ont, en effet, eu un souci avec la jeune fille qui officiait dans le bus comme receveuse. Les deux clients avaient, en effet, déboursé 200 francs Cfa pour se payer le ticket jusqu’à leur point de chute. Mais comme ils allaient dépasser l’arrêt de fin de section, la receveuse a exigé qu’ils paient un ticket de 250 francs Cfa. Ils ont voulu négocier en faisant valoir que c’est un seul arrêt. Mais la receveuse s’est montrée imperturbable et a exigé les 50 francs Cfa restants, sans quoi, c’est le poste de police. Visiblement prise par l’effet du Ramadan, elle n’a pas voulu transiger, notamment à cause de l’insolence des deux garçons.
…Dans un Tata
Très remontée contre eux, elle n’a même pas accepté qu’un autre client se propose de payer à la place de ces deux garçons. Même les remontrances des passagers du bus qui ne voulaient pas perdre plus de temps avec un détour à la police n’ont pas pu convaincre la receveuse. Finalement, les commentaires fusent de partout dans le bus. Dépité par le comportement de sa collègue et bouillonnant de colère, le chauffeur du bus s’y est même mis en lançant : «Cette fille est méchante, elle ne laisse rien passer». Il faut dire qu’une fois au commissariat de Dieuppeul, l’affaire s’est dégonflée. Après avoir entendu les versions des deux parties, les policiers ont demandé à chacun de savoir prendre de la hauteur. Et le bus a repris sa route, tranquillement. Et à l’arrêt suivant, les deux garçons sont descendus.
Mosquée Demba Diop
Décidément le Ramadan a rendu les Sunugaaliens plus pieux et ponctuels quant aux heures de prières. Hier, après la mi-temps du match Jaraaf-Gorée (2-2), en championnat de Ligue 1, nos caméras ont fixé une scène pour le moins rare à la mosquée du stade Demba Diop. Le lieu de culte qui, d’habitude, est peu fréquenté par les abonnés au stade, a refusé du monde à l’heure de la prière de Takussan (17 heures), hier. Ramadan oblige !
«Ragal koor»
Ne quittons pas de sitôt le stade Demba Diop pour encore vous filer une info de taille que nos caméras ont capturée. «Ndeketeyoo», le Ramadan ne fait pas de victime qu’au Pop. Dans bien des chaînes de télé de la place, il fait aussi des ravages. Et ce n’est pas notre confrère de la Sen Tv, Malick Thiandoum, qui dira le contraire. Hier, en plein match de championnat, Thiandoum qui était là pour suivre le match a été surpris par nos caméras en train de confier ceci à un autre confrère : «Je ne vois plus le ballon. Je vais dormir en attendant la rupture». Cent commentaires !
Renouvellements
C’est parti pour les renouvellements des instances du foot. Avant l’Ag du 24 août prochain pour élire le futur prési de la Fédéfoot, ce sont les Ligues régionales qui tiennent leurs assises. Ainsi, Louga, Kaffrine, Kaolack et Fatick ont reconduit, respectivement, Samba Top, Abdoulaye Sow, Thierno Kosso Diané et Adama Ndour. Avec la particularité que Louga et Kaolack ont, par des motions de soutien, fait un appel du pied à Me Augustin Senghor. A Ndakaaru, ligue la plus importante du pays, où des concertations seront entamées, ce mardi, il y aura forcément un nouveau maître des lieux en remplacement de Khayar Niang, démissionnaire, depuis des années.
Audience
Le «Roi des arènes» va être reçu en audience par le président de la République, SMS. Ce sera avant la tenue de sa caravane de la paix à Ziguinchor, Kolda et Sédhiou. Initialement prévue la semaine dernière, l’audience a été reportée. «Balla Gaye 2 est un citoyen (Sunugaalien) comme tous les autres et il peut être reçu par le président de la République», a justifié son chargé de communication, pour couper l’herbe sous le pied des détracteurs du «Lion de Guédiawaye». Le chef de l’Ecole de lutte Balla Gaye a pris l’habitude depuis quelques années, avant de rallier la Casamance pour sa tournée annuelle pour la paix, de rencontrer les autorités, notamment le chef de l’Etat. Le fait que cette entrevue n’a pas encore lieu serait à l’origine du report de la Caravane de la paix initialement prévue avant le mois de Ramadan.
Réconciliation
Les différentes tendances de l’Apr se réconcilient à Abidjan, en Côte d’Ivoire. En effet, en marge d’une mission à Abidjan, où il a participé à l’Assemblée générale de l’Acnoa, en sa qualité de vice-president de l’Ucsa, Mbagnick
Ndiaye, ministre des Sports et non moins
responsable national de l’Apr, n’a pas chômé. Nos antennes qui se baladent à Abidjan nous informent qu’il a réussi à réconcilier les leaders de son parti dans la capitale Ivoirienne. A savoir Adame Faye et Abdou Karim basse, mais aussi Dame Faye qui était accompagné de Ibrahima Nassi Ndiaye qui a présenté ses excuses à la base. Cela, suite aux malentendus qui ont miné le parti présidentiel. Mbagnick Ndiaye, qui avait rencontré à Treichville, les représentants des 10 communes d’Abidjan, quelques minutes auparavant, a promis de tenir un grand meeting entre le 23 et 26 à Trècheville, lors de son prochain séjour à Abidjan, à l’occasion de la réunion des ministres des Sports de l’Union africaine.
Démineurs
Les réactions continuent de tomber, à la suite de la libération des 9 démineurs qui étaient entre les mains de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), favorable à César Atoute Badiate. La dernière en date est celle du Réseau national des jeunes pour la paix en Casamance (Rénapec). Ce dernier salue cet «élargissement des humanitaires» et espère qu’elle «sera suivie d’une réelle amorce de processus de dialogue pour le retour définitif de la paix en Casamance». Pour le Rénapec, «ce malheureux évènement qui a terni l’image de marque de notre pays doit être le premier et le dernier de ce genre. En effet, enlever des démineurs en service pour le bien-être des populations est une pratique qui ne répond nullement aux aspirations des populations. Bien au contraire». C’est pourquoi, estime le Rénapec, «le Mfdc doit accepter le déminage intégral de la région pour permettre aux populations d’accéder à leurs terres, vergers, rizières, etc.»
Démineurs (bis)
Le Réseau salue, par ailleurs, «le courage de ces braves humanitaires qui ont subi avec dignité cette épreuve. Nous exprimons notre reconnaissance à la Guinée Bissau, à la Gambie et à ceux et celles qui ont joué un rôle dans cette libération». Le Rénapec demande au gouvernement de mettre en place «un dispositif de suivi et de soutien de tout genre pour permettre aux démineurs de retrouver une vie normale». Poursuivant, il souligne que cet enlèvement interpelle aussi chaque Sunugaalien sur sa responsabilité dans ce conflit qui n’a que trop duré. «En effet, notre passivité face à ce mal qui ruine notre pays fait de nous, même si d’aucuns le rejettent, des complices de cette crise. Le moment est venu pour que les (Sunugaaliens) apprennent enfin à s’indigner sur ce qui se passe en Casamance. Notre silence en fait de nous des complices d’une honte dont nos enfants et petits-enfants nous ne pardonneront pas», ajoute le communiqué.
Sunugaal-Tuvalu
Les Tuvalu, vous connaissez ? Certainement que non ! Et pourtant, le gouvernement de Sunugaal et celui de des Tuvalu, ont décidé de nouer des relations diplomatiques. Les Tuvalu sont un État indépendant depuis 1978. C’est un archipel constitué de neuf coralliens qui sont tous habités. Vaiaku, le village principal, sur l’atoll de Funafuti se trouve sur l’îlot de Fongafale qui fait 12 kilomètres de long. L’endroit le plus large de l’île, abritant la piste d’aéroport, avoisine les 400 mètres. C’est là que vit la moitié de la population de 2002 personnes du royaume sur 2,6 km carré.
Mouvement du personnel
Ça chauffe dans les couloirs du ministère des Affaires étrangères. Selon nos capteurs qui fouinent partout la tension qui monte et qui est entretenue par l’Ucaes et l’Acaes n,’est pas près de s’estomper vu les enjeux en cours. Il faut noter simplement qu’une vague d’affectations est en vue. Dans le courant même de ce mois, annoncent nos capteurs. Un mouvement de personnel qui aiguise bien des appétits et qui fait comprendre pourquoi la tutelle parle de «chantage»…
Grand Serigne
La conférence religieuse de la «Hadara» de Seydi Djamil Sy, organisée samedi dernier, au terrain de Fass, était le lieu de rencontre des deux Grand Serigne de Ndakaaru. Et c’est là que le constat de la division de la communauté Léboue a été manifestée une fois de plus. Démontrant ainsi que certains parmi ceux qui aspirent à diriger leurs semblables ne savent pas prendre de la hauteur. En effet, à son arrivée sur les lieux, Pape Ibrahima Diagne, Grand Serigne de la famille de feu Serigne Bassirou Diagne, a trouvé assis aux premiers loges Serigne Abdou Aziz Sy
«Al Amine», le ministre Mansour Sy, le député Mansour Sy Djamil et le Grand Serigne Abdoulaye Makhtar Diop. Mais voilà, Pape Ibrahima Diagne a tendu la main à tout le monde, sauf à son grand frère, Abdoulaye Makhtar Diop. Puis, quelqu’un lui a cédé une chaise à l’autre bout de la table où il est allé s’installer. Et comme «füla moy diaye dakhar», Ablaye Makhtar a fait aussi comme s’il n’avait jamais existé. Il ne lui a même pas jeté un petit regard. Et les deux sont restés ainsi jusqu’à la fin de la manifestation, tout en tirant sur leur chapelet. Comme si Dieu ne les voyait pas…
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