– 2 ans ferme. C’est la peine que le tribunal correctionnel de Dakar a finalement infligée finalement aux trois individus ayant participé au pillage du domicile de l’ex-ministre de l’Elevage, Oumou Khaïry Guèye Seck et de la mairie des Parcelles assainies, lors des émeutes de l’électricité du 27 juin 2011.
Il ne reste donc plus que trois semaines à Adama Diawara, Issakha Fall et Onoris Oudiane pour recouvrer la liberté. Les trois casseurs sont en détention préventive depuis le 8 juillet 2011.
Ils ont été inculpés d’association de malfaiteurs, de vol en réunion commis la nuit, de destruction de biens appartenant à l’Etat, de rassemblement illicite.
Nettali
Toujours pour rester sur le délibéré des 3 casseurs de la mairie de Parcelles Asainies et du domicile de l’ex-ministre Oumy Khaïry Guèye Seck, il faut souligner Adama Diawara, Issakha Fall et Onoris Oudiane en détention préventive depuis le 8 juillet 2011, ont été inculpés d’association de malfaiteurs, de vol en réunion commis la nuit, de destruction de biens appartenant à l’Etat, de rassemblement illicite.
Dans sa décision, le tribunal correctionnel de Dakar, a relaxé l’ensemble des prévenus du délit d’association de malfaiteurs. Le tribunal a également débouté l’Etat qui réclamait le franc symbolique. Les prévenus ont été arrêtés lors des émeutes de l’électricité survenus dans la nuit du 27 juin 2011.
Lors de leur procès, le trio avait contesté les faits. Interrogé le premier, Adama Diawara disait être victime de sa curiosité parce que dit-il, en tant qu’ancien agent de la mairie, lorsqu’il a été informé de la casse, il s’est rendu sur place.
Pape Issakha Fall avait déclaré avoir trouvé devant son domicile, la chaise en bronze faisant partie du mobilier de la mairie. « Je croyais que les jeunes du quartier qui faisaient le thé l’avaient oubliée alors je l’ai rangée avant de le poser devant ma maison le lendemain ».
Onoriss Désiré Oudiane arrêté avec un tableau d’art appartenant à l’ex-ministre Oumou Khaïry Guèye, avait, lui aussi clamé son innocence. Il avait soutenu que le tableau en question était détenu par un certain Bassirou. « Les policiers l’ont amené avec le tableau alors que j’étais déjà dans le violon », disait-il.
Malgré leurs dénégations, le parquet avait requis cinq ans ferme contre eux. La défense avait jugé sévère ce réquisitoire. C’est ainsi Me Mouhamadou Moustapha Dieng avait fustigé l’enquête en mettant l’accent sur le contexte de violences préélectorales qui prévalait. C’est pourquoi, il avait plaidé la relaxe, soulignant que les prévenus ont trop duré en prison.
Me Dieng et ses clients devront encore patienter avant de retrouver le sourire.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 11 juin prochain.
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