Depuis quelques jours, El Malick Seck a posté, dans le net, une information reprise magistralement par certains sites, concernant le procès qu’il nous avait intenté.
Dans ce papier, le « type là » ( comme disent les ivoiriens ) bombent le torse avec un titre fort élogieux : « El Malick Seck gagne encore un procès. Après avoir emporté successivement ses procès contre Mansour Dieng du journal Icône, l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, El Malick a remis ça…ect.».
Nous avions décidé de ne plus perdre notre temps avec ce type là que tous les sénégalais ont déjà qualifié. Mais face à l’amalgame noté dans sa sortie narcissique, nous sommes obligés de tordre nos principes pour apporter les précisions qui s’imposent.
C’est pour dire que, contrairement aux personnes, citées dans l’article, qui lui avaient intenté un procès et qui l’auraient perdu, c’est El Malick lui-même qui avait porté plainte contre nous pour diffamation et injures publiques avec, à la clé, des prétentions guignolesques. Aussi, s’était-il épanché dans la presse pour dire qu’il a demandé au Tribunal de nous condamner à une peine de prison ferme, à payer 2 milliards de Fcfa et à être interdit d’exercer la fonction de Directeur de publication pendant des années.
Et que s’est-il passé au Tribunal ? Nous avons, ce jour là, assumé nos responsabilités en précisant que c’est nous qui avons bien rédigé et signé le contenu des 2 pages de Icône magazine No 77 du mois d’avril 2012 qui lui ont été consacrées ceci pour lui faire « goutter » ce qu’il fait aux citoyens sénégalais : c’est-à-dire les diffamer et les injurier à longueur de colonnes dans ses publications. Et nous avions ajouté que s’il fallait payer pour les autres, nous sommes prêts à le faire. Car Il faut qu’il sache ce que les gens qu’il traîne dans la boue, endurent à chacune de ses sorties. Et nous sommes fiers et contents de l’avoir laminé et descendu en flammes dans les colonnes de notre magazine. Il était si touché dans sa chair, dans sa dignité et dans son honneur qu’il est allé porter plainte après avoir pleurniché pendant des jours.
Le jeu en valait la chandelle car, de 2 milliards de Fcfa à payer, de peine de prison ferme à passer en prison, de l’interdiction d’exercer la fonction de directeur de publication pendant des années, il est tombé, après jugement, sur 3 mois avec sursis et 5OO.OO Fcfa d’amende. Ce qui montre le dépit du Tribunal face à cet individu qui ne cesse de lui faire un pied du nez en n’assistant jamais à ses procès et face à ses prétentions guignolesques et loufoques. Nous avons fait appel en attendant.
El Malick se prenait pour un intouchable dont les sénégalais avaient peur à cause de sa capacité de nuisance, nous dit-on. Mais nous, nous n’en avons cure, il fallait lui montrer que pour nous, il ne représentait que de la poussière. Et nous sommes prêts à l’acculer jusque sur ses derniers retranchements et même l’accompagner, à notre manière, dans son projet loufoque de briguer la mairie de Thiès ( quel toupet ! ).
Qu’El Malick sache, et nous savons qu’il le sait, que « ken dougnou djam naani » ( que ne prêtons jamais le flanc ) et que dans quelques jours le Sénégal saura. Car nous allons, sous peu, lui dire son « bakhou mame » ( son pedigree et les failles de son arbre généalogique ) et , ensuite, révéler au public ce qui s’était passé au Camp pénal, quand l’ancien bagnard qu’il est, purgeait une peine de prison pour…diffamation.
Tendez l’oreille et prêtez l’œil du côté de Icône et de son nouveau site « Gawlo.net » pour ne rien rater. A bientôt !
Mansour Dieng
Directeur de Icône magazine