Le 3 janvier, l’état saoudien a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran, la dernière étape d’une lutte d’influence et de pouvoir entre un pays chiite et l’autre sunnite.
La colère des Iraniens ne faiblit pas. Ce 4 janvier à Téhéran, ils étaient encore des milliers à manifester, brandissant le portrait du religieux chiite exécuté il y a deux jours par l’Arabie Saoudite. Considéré comme un terroriste par le royaume, il était au contraire vénéré par les musulmans chiites. Sa mort a provoqué l’assaut puis la mise à sac de l’ambassade d’Arabie Saoudite à Téhéran le 2 janvier.
Un voisin « infréquentable »
Dans la foulée, Riyad a annoncé la rupture des relations diplomatiques et commerciales avec l’Iran, un voisin jugé « infréquentable ». « Nous sommes déterminés à ne pas permettre à l’Iran de ne pas menacer notre sécurité », a déclaré le ministre des Affaires étrangères saoudien. Jamais sans doute la situation n’avait été aussi tendue entre les deux grands rivaux sunnites et chiites.
Francetv