C’est un fait : Idriss DEBY était un rempart contre la mouvance djihadiste au SAHEL.
Il n’en demeure pas moins qu’il fut un despote sanguinaire, et un tyran mégalomane qui a plongé le TCHAD dans une misère indescriptible.
En 30 ans d’exercice chaotique du pouvoir, et de gouvernance médiocre, Idriss DEBY a fait du TCHAD un des pays les plus pauvres du monde. Malgré ses ressources pétrolières, près de 45% de la population tchadienne vit avec moins de 2 dollars par jour (soit à peine 1300 F CFA).
Il faut dénoncer fermement la mise en place d’un conseil militaire de transition et la désignation de son fils comme son successeur qui constituent un coup d’état et une violation flagrante des dispositions constitutionnelles
Le Tchad n’est pas une monarchie ; par conséquent, la transition militaire en place, qui a placé le fils d’Idriss Deby au pouvoir est totalement illégale et illégitime. La charte de transition n’a aucune valeur juridique. Le conseil militaire de transition doit être mis au ban des nations.
L’Union africaine, L’Union Européenne, les Etats Unis, et L’ONU doivent exiger le retour de l’ordre constitutionnel. Sans délai.
S’il n’y prend garde, le fils de DEBY risque de connaitre le même sort que son père.
Ici ou ailleurs, les mêmes causes produisent les mêmes effets : ceux qui usent et abusent du pouvoir, et se maintiennent par la force périront par les armes ou seront emportés par un soulèvement populaire.
Pas de doute : les tyrans qui s’éternisent au pouvoir finissent toujours mal.
Seybani Sougou
Il n’y a plus aucun doute, le président Macky Sall se prépare à affronter le peuple ou plus précisément la partie du peuple qui, ne voudrait pas qu’il se présente en 2024 pour un troisième mandat. Le grand piège meurtrier pour la stabilité serait de permettre à ce que l’avis du conseil constitutionnel soit sollicité pour dire ce qu’il appelle le droit, même si, lui-même le président et ses amis ont dit et répété que la constitution avait été « dérouillée » pour que jamais plus, au Sénégal : « Nul ne peut faire plus de deux mandats successifs ». Ne soyez pas surpris d’entendre le président sortant évoquer, dès les premiers mois de 2023 que : » Les désastres faits sur nos économies, macro comme micro m’imposent de demander si légalement et légitimement j’ai droit de me représenter en 2024″ La réponse du Conseil Constitutionnelle, nous la devinons, elle sera positive, forcément ! L’autre piège aussi mortel serait de voir certains journalistes, communicateurs traditionnels, et même des marabouts, » grands » et petits dire : Pour être président, il faut aller devant les urnes, le Sénégal est un pays démocratique et le fichier est transparent, et tutti quanti ». Allez aux urnes en espérant gagner contre le président Sall qui aura sur fichier au moins les deux tiers des électeurs valablement inscrits, sûrs de voter en sa faveur, lui permettrait de faire une promenade de santé partout dans le pays pour gagner !