Les enquêteurs de la section de recherches ont débusqué une autre prousesse des Wade dans le bradage du patrimoine foncier de la République. Il s’agit de la cession d’un site de 25 hectares situé au niveau du Champ de tir des Mamelles à 2.7 milliards FCFA alors que ce site devait couter entre 60 et 70 milliards FCFA.
Le quotidien Libération de ce samedi, qui en a eu vent, révèle que les gendarmes de la section de Recherches de Dakar ont découvert cet autre scandale où le nom des amis de Karim Wade figurent en bonne place. C’est le groupe Kharafi, que Wade et son fils avaient fini de placer à la Sar à l’aéroport international Blaise Diagne et dans d’autres secteurs juteux de l’économie nationale qui ne manqueront pas d’être découverts. Et pour faire dans le détail, Libération explique que le deal foncier des Wade a eu lieu en marge du sommet de l’Oci qui s’est tenu à Dakar, au mois de mars de l’année 2008.
A en croire le journal, ce sont 25 hectares qui ont été bradés à 2,7 milliards, soit 7000 francs le mètre carré alors que dans la zone, le mètre carré est estimé à 300 000 francs Cfa. Mais ce qui choque dans cette histoire, c’est que l’hôtel qui devait sortir de terre sur ce site n’a jamais été livré jusqu’à ce jour et selon Libération, le chantier est à l’arrêt, alors que ses propriétaires sur le papier essayent de le revendre à 13 milliards FCFA.
L’on apprend dans ce quotidien que la seconde audition de l’ami de Karim Wade, Bibo Bourgi a tourné autour de ce scandale puisque les enquêteurs semblent voir le visage de Bibo Bourgi sur la face du groupe Kharafi.
Seninfos.com
Les Wade ont brade 25 hectares du champ de tir des mamelles à 2.7 millards
Date:
L’Etat du Sénégal ne doit jamais vendre selon la loi du marché immobilier mais selon les décrets de vente de terrain bâti ou non bati ! les baux entre l’Etat du sénégal et une tierce personne sont évalués annuellement à 50.000 et 100.000 fs Cfa dans ces zones des almadies alors le bénéficiaire de bail peut vendre selon la loi du marché immobiler : les decrets de vente ou de baux selon les prix officiels de l’ETAT NE LES CONCERNENT PAS