Xalima news – La nouvelle convention générale entre l’Etat et la Société d’Aménagement et de Promotion des Cotes et zones touristiques du Sénégal (Sapco-Sénégal) a été signée hier par Amadou Ba, Ministre de l’Economie et des Finances et Amadou Djiba, Pca de la société, le tout devant le Pm Mimi Touré. Cette nouvelle convention remplace celle signée le 29 août 1977 qui continuait à définir les missions de la société et à régir ses relations avec l’Etat malgré les mutations de toutes sortes qu’elle a connues avec notamment l’élargissement de ses compétences et missions à l’ensemble du territoire national. En gros, renseigne le communiqué qui a fait suite à la signature du document, cette nouvelle convention générale donnera à la société tous les outils qui lui faisaient défaut.
La mesure phare, c’est la cession définitive des terrains par l’Etat à Sapco-Sénégal au fur et à mesure de l’exécution de ses programmes d’aménagement alors que jusque là elle ne disposait que du droit au bail. Cette possibilité qui lui est donnée de céder le titre de propriété va accroître de manière significative ses ressources financières. A noter dans ca cadre que la cession définitive des terrains par l’Etat à Sapc-Sénégal au fur et à mesure de l’exécution de ses programmes d’aménagement, possibilité qui lui est donnée de céder le titre de propriété va accroître de manière significative ses ressources financières. Il faut seulement noter que dans ce nouveau contexte, l’Etat exigera en retour des résultats. C’est pourquoi Mimi engage les ministres des Finances et du Tourisme à finaliser et signer avec la Sapco-Sénégal un contrat de performance qui consignera les attentes du Gouvernement par rapport aux nouvelles missions assignées à la société.
Source: Le Populaire
Le gouvernement du Sénégal devrait imaginer une autre forme de tourisme pour palier la chute du tourisme balnéaire qui a tendance à s’étioler depuis quelques années. Des pays tels l’Espagne, l’Egypte, le Maroc, ont perdu au moins 40% de leurs taux d’occupation et des centaines d’hôtels, de résidence de maisons d’hôtes sont en train de mettre la clé sous le paillasson ou d’être vendus aux enchères, faute d’occupants. Ne nous leurrons, pas, si notre pays était agréable, si nos villes et villages avaient autre chose à offrir que l’habitat traditionnel, le pillage de mil et le soleil à offrir, nous y irions en vacances avec nos familles. C’est triste à dire, mais la seule perspective que personne ne souhaiterait chez-nous est le tourisme sexuel qui attire de plus en plus tous les éclopés d’Europe qui n’auraient jamais osé avoir des prétentions sur une jeune fille Sénégalaise s’ils n’avaient mis les pieds au Pays de la téranga! Un vieux Belges disait récemment sur les plateaux d’une chaîne privée, que les plus belles jeunes filles qu’il aurait rencontrées durant toute sa vie de célibataires invétéré, il les aurait rentrées chez-nous. C’est cela que notre Ministre du Tourisme devrait nous éviter, et quel qu’en soit le prix !