Le premier ministre a annoncé l’homologation des prix du sucre, l’huile et le riz. Ceci pour décourager les commerçants qui refusent d’appliquer les tarifs fixés depuis le second semestre de 2013.
A en croire le Populaire, l’Etat du Sénégal semble reconnaître son échec dans l’application de la baisse des prix fixés par le gouvernement depuis le second semestre de 2012 sur les denrées dites de première nécessité, dans le but de retourner la situation, le premier ministre Abdoul Mbaye a annoncé, hier, l’homologation prochaine des prix des trois principales denrées que sont le riz ordinaire brisé, l’huile en fût et le sucre raffiné en poudre.
Le chef du gouvernement n’y est pas allé par quatre chemins pour reconnaître non sans amertume, le non respect par certains commerçants des nouveaux tarifs adoptés par le régime de Macky Sall dès son accession au pouvoir.”En mars 2012, le kilogramme de sucre raffiné en poudre se vendait à 700 francs CFA, nous l’avons ramené à 580 francs CFA mais il faut reconnaître que le prix est aujourd’hui à 600 francs CFA”, s’est désolé Abdoul Mbaye qui a fait savoir que rien que cette baisse l’Etat a perdu 5 milliards 400 millions francs CFA. La même situation a été notée pour l’huile en fût qui se vend à 1000 francs CFA le litre contre la volonté du gouvernement qui en avait fixé le prix à 960 francs CFA. Mais aussi pour le riz ordinaire brisé dont le Kg s’échange à 300 francs CFA alors que le prix était fixé à 280 francs CFA.
Senenews
merci bcp .c,est la seule solution et sil faut ouvrir des magazins temoins aussii,car le commercant senegalais n,est pas honnete et n,a pas de patriotisme
Le Sénégal ne peut plus subventionner le prix des denrées de première nécessité comme jadis, sur injonction du Fmi et de la Banque Mondiale pour des raisons d’équilibre budgétaires, par conséquent nous devons réfléchir à d’autres solutions qu’il permettraient à nos familles de vivre aussi bien, sinon mieux qu’en ne mangeant que du riz à chaque repas de midi.
Si nos industriels réfléchissaient pour que des usines de pâtes alimentaires soient installées dans toutes les régions, et si par exemple nos populations avaient accès à d’autres mets sans se ruiner, comme manger des pommes de terre, des pois, carottes et autres légumes, cela enrichirait davantage nos paysans et nous serions en meilleure santé.
Un Sénégalais peut-il vivre sans riz ?
Oui, ceux qui ont quitté ce pays ont fait l’expérience et se portent bien!
Ce couscous qu’on appelle couscous marocain qui n’est rien d’autre que du couscous de maïs, pourrait faire l’affaire de milliers de familles sénégalaises si des usines en fabriquaient dans toutes les régions.