Monsieur le Maire, dans les différents comptes rendus de la presse relatifs à votre meeting du dimanche 22 Décembre 2015 à Golf, vous auriez, comme à l’accoutumé, dans vos escapades, traité M. Malick Gakou, Président du Grand Parti (GP), de « rat ».
Je ne me serai pas offusqué de votre écart de langage face à un homme d’une culture qui l’absout de ne jamais vous répondre même au plus profond des caniveaux, si ce n’est l’injustice injustifiée que vous lui faites.
J’ai eu l’occasion de vous rencontrer à trois reprises. Une première fois, je vous ai croisé devant la porte de chez Malick à Guédiawaye, la deuxième fois dans la salle d’attente de ses bureaux sis aux Almadies et enfin j’ai eu à vous saluer chez lui à Mermoz.
Avec votre manque d’assurance qui sautait à l’œil nu et vos complexes d’infériorité que vous traînez comme un boulet dans vos sourires, j’ai toujours dit à Malick : « voici un homme arrogant, complexé et dont la suffisance n’a d’égale que l’attrait du ponce-pilatisme monarchique dans une République ».
Et lui me rétorqua toujours : « petit frère, nous sommes au pays de la « Téranga » et on est esclave de nos hôtes ». Sous le silence de mon absence de réaction se cachait bien évidemment mon parfait désaccord avec ce postulat bien de chez nous.
Hélas M. le Maire vous venez de confirmer que j’avais totalement raison.
En outre, quand le Président Abdoulaye Wade a traité votre famille de « deum », tout le monde s’est levé à commencer par Malick Gakou lui-même, malgré l’affection qu’il porte au Président Wade, pour marquer son désaccord face à cette dérive verbale.
Votre attitude donne raison à tous les démocrates de ce pays y compris dans les rangs de l’Alliance pour la république (APR), peut être même au sein de votre famille, que le frère du Président doit être éloigné de la vie des institutions de la République puisqu’en répondant à vos insultes et par ricochet à vos différentes diatribes, on entache d’une manière ou d’une autre les valeurs sacrées de la République incarnées par votre frère de Président.
In fine vous voyez bien que je me suis bien abstenu d’évoquer vos nombreuses affaires… ?
Ainsi, vous devez donc arrêter à défaut de quitter la scène de tenir des propos orduriers à l’endroit de personnes qui ne vous feront jamais le plaisir de vous répondre.
Qu’à cela ne tienne, je préfère un « rat » à autre chose… !
En bon entendeur, salut !
Massar Diop
Membre de la Convention des Cadres du Grand Parti
aliou deum sall