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Lettre ouverte à Monsieur le Président la République Macky Sall, Président de notre parti, Alliance Pour la République(A.P.R)/YAKAR.

Date:

Dakar, le 31 décembre 2016

 

Lettre ouverte à Monsieur le Président la République Macky Sall, Président de notre parti, Alliance Pour la République(A.P.R)/YAKAR.

Cher Président,

Je suis avant tout un citoyen fier du travail que vous abattez chaque jour pour rendre meilleur les conditions de vie des sénégalais. Je vous adresse cette lettre monsieur le Président pour vous dire que la satisfaction est la chose la mieux partagée quand nous regardons l’étendu et l’ampleur du changement que vous avez apporté depuis votre élection en mars 2012. En effet, à votre arrivée au pouvoir, vous étiez contraint d’agir dans l’urgence, avec des moyens réduits, mais vous avez néanmoins réussi à faire face aux difficultés, aujourd’hui notre pays a renoué avec la croissance et le progrès. Vous avez su que nos politiques de développement doivent préparer l’avenir et s’inscrire dans le moyen et long terme d’où l’élaboration du P.S.E,  qui est une ambition économique et sociale fédératrice des énergies. Mais avant le PSE, il y a eu le Yoonu yokkuté, point de départ de cette ambition, ce programme était d’abord le fruit de votre détermination et de vos efforts. C’est aussi l’expression de votre lucidité et de votre esprit sans cesse entreprenant car ce programme s’enracine dans une expérience concrète des réalités sénégalaises. Cependant, à travers le PSE, vous avez pris l’exacte mesure des problèmes, qui sont de nature structurelle. Monsieur le Président en fin Homme d’Etat, vous avez su que les questions qui relèvent du développement économique et social de notre pays doivent être traitées sereinement, en dehors de toute échéance électorale. Car pour que le Sénégal avance réellement sur la voie de l’émergence, au-delà des préoccupations purement conjoncturelles, il faut  une politique économique active, évolutive, tournée résolument vers l’avenir et c’est ça le Plan Sénégal Emergent. Aujourd’hui, cher Président notre économie a renoué avec la croissance au moment où l’Afrique subsaharienne enregistre une croissance régressive de l’ordre de 1,6% pour 2016 contre 2,5% en 2015. Donc, si après des années de turbulence, nous avons pu retrouver très tôt le chemin de la croissance, dans un contexte continental défavorable, c’est avant tout grâce à vos efforts concentrés dans l’orientation de notre politique budgétaire vers la performance économique, les réformes profondes entreprises dans plusieurs secteurs, l’amélioration de l’approvisionnement en électricité, la création d’un climat plus favorable à l’emploi et à l’activité, les investissements publics massifs dans le monde rural (PUDC), le développement des infrastructures et enfin la reconnaissance du rôle essentiel du secteur primaire dans le dynamisme économique. Bref, monsieur le Président de la République, la situation économique est tout simplement exceptionnelle. Elle est exceptionnelle parce que vous avez réussi à multiplier notre taux de croissance par 3 en 4 ans, aujourd’hui il est tablé sur 6,5% avec une perspective stable pouvant s’accroitre sensiblement d’ici 2019, selon la crédible agence de notation américaine Standard & Poor’s.

Cher Président, les progrès déjà réalisés sont indiscutables, indéniables. Mieux, une répartition équitable des fruits de la croissance conditionne actuellement ce dynamisme qui conjugue réussite économique et progrès social. En outre, à travers le chantier social en marche, vous avez assuré, Monsieur le Président, la triple solidarité des sénégalais, surtout des couches vulnérables face aux charges de famille, de la maladie et de la retraite. En effet, les programmes nationaux de Bourse de Sécurité Familiale(BSF), la Couverture Maladie Universelle(CMU), la carte d’égalité des chances et le plan sésame sont destinées à préserver les couches vulnérables mais également les générations futures, car au-delà de la sécurité sociale, vous avez compris cette nécessité de faire progresser la lutte contre la pauvreté, à travers une solidarité qui émancipe et qui libère, une solidarité qui se fonde sur l’essentiel, c’est-à-dire la reconnaissance de la dignité de chacun. Cette solidarité multidimensionnelle en œuvre n’a pas donc pour seule finalité de permettre aux personnes en grande difficulté de survivre, elle les aide déjà à s’en sortir progressivement, à l’image de la bourse de sécurité familiale étalée sur une période de 5ans pour toutes les 300.000 familles sélectionnées, bref une véritable éthique de la solidarité.

Sur le plan institutionnel, vous avez su que le Sénégal, notre chère patrie, ne doit plus être conduit comme il l’était, il y a quelques années avec parfois des moments d’incertitudes et d’inquiétudes à cause de politiciens avides de pouvoir. Et cher Président, vous avez opéré la césure avec la nouvelle constitution entérinée le 20 mars dernier par notre peuple souverain. Cette nouvelle constitution fait du Sénégal une démocratie adulte, parce que notre vie politique repose désormais sur des bases plus saines, plus claires que naguère.

Cher Président 2017 sera sans doute une année charnière, une année de  prolongement des succès déjà engrangés sur le plan économique, social et politique car le contexte s’y prête bien. Président, il n’y pas de doute, vous réussirez vos 2 mandats, parce que vous avez pris des décisions qui garantissent l’avenir du Sénégal, d’ailleurs votre premier mandat est déjà un mandat d’action et de progrès. Cependant, cher Président, il serait très dommageable pour notre pays, après vos deux mandats que la portée de ces initiatives, contenues dans le PSE, soit restreinte ou que leur mise en œuvre soit différée. Car ma conviction est que le Sénégal aura tous les atouts pour réussir, si nous voulons bien garder lucidement cette voie que vous avez déjà tracé puisque vous avez fixé le cap pour 2035, et ce cap doit être maintenu, c’est d’ailleurs le sens de notre combat, nous jeunes qui sommes engagés à vos coté mais également le combat de toute la jeunesse consciente de ce pays. Aujourd’hui, nous devons rester concentrés sur l’essentiel, refuser de nous laisser entraînés dans des polémiques faciles ou de vaines querelles. Car nous avons une évidente responsabilité, celle de préparer l’avenir sur cette voie déjà tracée, c’est notre premier devoir en tant que militants engagés.  

Avant de terminer, Monsieur le Président de la République, Président de APR/YAKAR, permettez-moi, de plaider pour la restauration du Mouvement des Elèves et Etudiants Républicains National, en tant que membre de surcroit chargé de la communication de ladite structure. Aujourd’hui, nous voulons prouver l’utilité de ce mouvement, permettez-nous de convertir le temps qui nous reste en action dans l’engagement et la discipline.

Enfin, je vous transmets, cher Président, les sentiments déférents et affectueux des étudiants républicains. Mes meilleurs vœux de 2017 à vous et à votre famille !

Mamadou NIANG, Chargé de la Communication du MEER/National.

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