Monsieur le Président, mon cher camarade, cher Macky,
Après vous avoir témoigné mes sentiments de très haute considération et souhaité mes vœux au sortir de la fête de l’Eid El fitr, me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant geste que vous aviez fait à mon endroit et à celui de mon épouse, douze ans en arrière, le jour de notre mariage, en acceptant d’en être le parrain, d’avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu’ici, est menacée par ce« météorite », que constitue ce petit crin-crin de manipulateurs d’opinion, dans leur franc-parler très peu franc et bien calculé, vous invitant au reniement de la parole donnée. La vôtre. Hélas, mille fois hélas !
Monsieur le Président,
Vous qui êtes aujourd’hui soucieux que vos hautes fonctions et votre agenda ne vous coupent pas de la réalité que vivent nos (vos) concitoyens, vous, qui vous entourez des avis et opinions issus des Sénégalais qui sont au plus bas de l’échelle, c’est donc avec la certitude de rencontrer une écoute attentive, que j’ai décidé d’ébaucher ces quelques lignes, en y associant bien sûr nos (vos) compatriotes qui nous lisent, cette lettre étant ouverte, pour vous demander solennellement, de ne point écouter et encore moins, tenir compte des déclarations intempestives et indécentes de tous ces spécialistes de la girouette, qui vous veulent du mal, en vous poussant à faire du « Wax waxeet », contraire à toutes les valeurs de la République et honni par le vouloir vivre ensemble.
Un vrai écart « entre l’opinion publique et l’opinion publiée » qui donne le haut–le-cœur. Il faut croire que leur gratification de titulaire de « strapontins » leur a fait perdre le sens du réel tel un état de griserie.
Cher Macky,
Vous êtes sorti sain et sauf des basses calomnies du régime libéral. Par votre humilité et votre bonne éducation, vous avez conquis le cœur des sénégalais, qui vous ont porté triomphalement (65%), le 25 Mars 2012, à la magistrature suprême de ce pays. Et malgré la situation économique et sociale extrêmement difficile dans laquelle vous l’avez trouvé (ce pays), en capitaine courage, vous avez su restaurer les valeurs de travail, de transparence dans la gestion des affaires publiques, de réduction des inégalités sociales, qui l’ont remis sur les rails, permis au train « Sénégal » de foncer vers la prospérité.
Les nombreuses réalisations déjà à votre actif, en seulement 3 ans de Magistère, peuvent l’attester: la baisse des impôts, la baisse du loyer, la baisse du prix des denrées de première nécessité, les bourses familiales, la carte d’égalité des chances, la gratuité des soins pour les enfants de zéro à cinq ans, la gratuité de la césarienne, la gratuité de la dialyse, la couverture maladie universelle, la retraite à 60 ans, la nouvelle ville de Diamniadio, l’Université du Sine Saloum de Kaolack, les infrastructures routières, l’autoroute ILA Touba, les ponts, le port maritime de Ndakhonga, la centrale électrique de Boutoute, les stades, les bateaux pour la liaison Dakar-Ziguinchor, les hôpitaux sans oublier le plan Sénégal émergent qui sert de catalyseur à toutes les énergies utiles.
Toutes mes félicitations pour ce pré-bilan en béton armé, peu espéré pour un délai aussi court, pour un pays très marqué (martyrisé même !) par quarante (40) ans d’inertie socialiste et douze(12) ans de déstructuration libérale. N’en déplaise à vos pourfendeurs démagogues et populistes.
Cher camarade,
Indiscutablement, s’il y a quelque chose de plus précieux que la vie, c’est bien le respect de la parole donnée. Cette envie, plus qu’hier, je le sais, vous anime. Mon devoir de militant est de vous soutenir et de vous accompagner dans cette voie. C’est pourquoi, je vous encourage, à continuer d’être ce vrai leader, celui qui entraîne, celui qui prend l’initiative et qu’on suit avec enthousiasme, celui qui montre le chemin.
Principalement, de rester l’homme du « Dire vrai et du Faire vrai » dans votre (digne) choix de ramener la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans, renouvelable une seule fois et de bloquer sa révision, qui est l’objet de cette lettre ouverte. Je sais que vous l’assumerez malgré tous les contrecourants y compris ceux créés par les propres membres de votre famille politique car vous n’êtes ni adepte de la courbette ni de la langue de bois.
Monsieur le Président,
Quelle belle occasion de prouver à vos détracteurs, que vous êtes un homme d’honneur. Que vous attachez un prix à l’honneur. Que vous comprenez que dans la vie politique comme dans la vie tout court, c’est l’intégrité morale et la profondeur des convictions patriotiques qui doivent être privilégiées. Que vous n’êtes pas un « assoiffé » comme certains de vos collègues africains, atteints de boulimie du pouvoir, qui s’accrochent à un troisième (inutile) mandat, source de déstabilisation, de guerre civile et j’en passe. Que vous montrez l’exemple, en cherchant à rendre la politesse à votre peuple. J’aimerai tant trouver votre équivalent en Afrique !
Et puis, un reniement, mais quelle tâche de boue ce sera sur votre nom – j’allais dire sur votre règne. Et c’est fini, le Sénégal aura sur la joue cette souillure, l’histoire écrira que c’est sous votre Présidence qu’un tel « wax waxeet » a pu être commis. C’est donc une question d’honneur, un enjeu pour l’avenir, car vous et moi, chacun à notre place, nous avons la responsabilité historique de transmettre aux générations futures, un Sénégal vertueux où le respect de la parole donnée sera le socle du vouloir vivre ensemble.
Excellence, Monsieur le Président,
Vos dernières déclarations : « J’ai été élu pour sept ans en mars 2012, mais l’année prochaine, je vais proposer l’organisation d’un référendum pour la réduction de mon mandat. Mais avant de proposer ce référendum, je vais demander l’avis des membres du Conseil Constitutionnel pour savoir ce que la Constitution du Sénégal prévoit en ce sens. Ce référendum va permettre une révision de la Constitution, d’abord sur le mandat et ensuite sur quelques autres aspects pour consolider notre démocratie. Cela devrait pouvoir être fait en 2016, probablement au mois de mai. Si c’est validé, c’est en février 2017 que se fera l’élection présidentielle, au lieu de 2019 », sont rassurantes en ce sens qu’elles démontrent votre attachement au respect à la charte fondamentale qu’est la constitution mais aussi votre ferme volonté de respecter votre promesse.
Merci, Monsieur le Président, pour votre droiture et cette décision empreinte de bon sens.
Aussi, en proposant le référendum, vous montrez que le peuple a son mot à dire. Il est même souverain en dernier ressort. Ce peuple vous saura gré, assurément, d’avoir dans un souci d’exemplarité, accepté le sacrifice de réduire votre mandat. Et inch Allah en 2017, il vous offrira un deuxième (très utile) mandat.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, cher camarade, cher Macky, l’expression de mes respectueuses considérations militantes. Puisse le Créateur, dans toutes ses déclinaisons, et nos vénérables ancêtres vous inspirer toujours, en toute circonstance, la Pensée vraie, la Parole vraie et l’Acte vrai. Amon! Amin ! Amen !
Alioune Badara NIANG- militant APR
BRAVO Mr Niang. Vous serez bientôt nommé consul à Marseille!
Meme sans sa reelection comme Macky le disait apres la republique y’a uhe vie. Et Macky est un home d’honneur il va diminuer le mandate sinon il va demissioner et poser une nouvelle candidature, Incha Allah,
le griot de service continue son woyane et sambabayane pour un strapotin pauvre Niang gueweul decidement ce caste de griot est constituè d’individus sans vergogne il passe tout son temps à ècrire des niaseries esperant un matin un coup de fil de la prèsidence
pauvre con !!! tu n’auras rien sale griot
Très bien vu et dit ! Heureusement que la lumière guide le président SALL car il est fondamentale de respecter la promesse des 5 ans sauf si le peuple en décide autrement ou que les sages du conseil constitutionnel considère que c’est impossible.