Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) a tenu hier une réunion dans les locaux de la chaîne de la 2Stv. Selon Le Quotidien, ils se sont rassemblés pour discuter de la fiscalité des entreprises de presse et solliciter une rencontre avec le président de la République.
En effet, l’urgence réside dans le fait que si le nouveau code des impôts adopté le 27 décembre 2012 fait réjouir plus d’un avec la baisse de l’impôt sur le revenu, c’est tout à fait le contraire du côté des entreprises de presse.
Le code prévoit une révision des charges fiscales sur les sociétés qui passent de 25% à 30%. Une donne que dénonce le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), ce, d’autant plus que depuis quelques jours, la plupart des entreprises de presse du Sénégal font l’objet de procédure de recouvrement forcé, du fait d’arriérés d’impôts.
Les patrons de presse déclarent être incapables de s’acquitter des montants des impôts qui leur sont exigés. Et Selon Madiambal Diagne, si l’administration fiscale fait prévaloir toutes ses prérogatives, aucune entreprise de presse ne va fonctionner dans ce pays que ce soient les radios, télévisons tout comme les journaux.
D’où une audience sollicitée avec le chef de l’Etat pour régler définitivement cette question de la fiscalité.
C’est quand facile hein de dire que l’on ne peut pas s’acquitter de nos charges fiscales, qu’il faut aller voir le Président. Non non si vous n’êtes pas en mesure de respecter vos obligations, alors fermer vos organes c’est tout, on ne va pas en mourir. Vous voyez des organes comme tfm ont de simples employés ont des salaires millions, alors innovez pour arriver à cela sinon vivez avec vos moyens. C’est fini l’ére Wade où l’on parachute tout le monde pour aller voir directement le Président, passez par les services concernés et arrêter de fatiguer le président