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L’ex Dg du Soleil sous Mandat de Dépôt : Mamadou Sèye en prison pour une nébuleuse de 500 millions

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Xalima news – L’écurie des Vip qui croupissent à la maison d’arrêt de Rebeuss, s’est renforcée d’un élément de taille. Il s’agit de l’ancien directeur général du quotidien national Le soleil, Mamadou Sèye, qui a été perdu par des marchés délicats, passés sous sa gestion. Sèye qui a été convoqué vendredi à la division des investigations criminelles (Dic) et déféré devant le Procureur de la République, n’est pas retourné auprès des siens. Le juge du 1 er cabinet, qui a hérité de son dossier, l’a entendu un peu avant la fin de la soirée avant de l’inculper et le placer sous mandat de dépôt. Le glaive de la justice abattu sur sa tête, Mamdou Sèye a été acheminé aux environs de 20 heures à la maison d’arrêt de Rebeuss. Sur place, une source renseigne que l’ancien directeur général de l’astre de Hann, a intégré le secteur 5 de l’établissement pénitentiaire et est désormais pensionnaire de la chambre 37 de Rebeusse. Trois autres individus, reconnus comme ses complices présumés et qui ont été identifiés comme responsables d’une société de la place, ont été inculpés en même temps que l’ancien Dg et envoyés à la citadelle du silence. Pour revenir aux détails du dossier qui a rattrapé l’ex boss du Soleil, il faut remonter jusqu’au rapport de la Cour des comptes sur la gestion 2004 à 2007 de la société SSPP. Dans le document remis à la justice, mais qui avait été bloqué par les autorités du Soleil, des marchés passés en violation de toutes les règles de transparence. La plus grosse nébuleuse notée dans le rapport et qui a été à la base de l’ouverture de l’information judiciaire qui a abouti à l’arrestation de Sèye, a trait à la commande, dans le courant de l’année 2006, d’une imprimerie numérique par le canal de son distributeur agréé, Burotech Sa. Le marché d’un coût de près de 300 millions, a été passé par entente directe. L’erreur de l’ex Dg dans cette affaire, sera de payer avant la livraison de la commande.

 La TRIBUNE

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  1. Les migrants en Israël dénoncent leurs conditions: « Pourquoi nous mettre en prison ? nous n’avons rien fait » (réfugié en Israël)

    Immigrants Africains en IsraélUne centaine de réfugiés africains se sont enfuis d’un centre de rétention du sud d’Israël. Ils protestent contre leurs conditions de détention et se sont rendus à pied ce mardi à Jérusalem pour se faire entendre.

    Les manifestants, dont certains ont entamé une grève de la faim, demandent la reconnaissance de leur statut de réfugiés et à être relâchés du centre de rétention.
    Dehors, dans la neige, devant les bureaux du premier ministre israélien, certains migrants sont en sandale d’autres en veste légère. Ils ont marché 60 km depuis leur centre de rétention dans le désert du Néguev pour demander au gouvernement israélien de les écouter et de les libérer. Ils sont soutenus par des parlementaires et des associations de défense des droits de l’homme. Sur les pancartes, on peut lire:« réfugiés pas criminel », « nous sommes en danger, pas dangereux ». Cet homme est arrivé d’Erythrée en 2008 :

    «Il n’y pas de docteur, pas de nourriture. On demande à être relâché, de pouvoir vivre notre vie en Israël où nous sommes venus pour trouver refuge. Alors, pourquoi nous mettre en prison ? qu’est-ce que nous avons fait ? nous n’avons rien fait. »

    Plus de 50 000 réfugiés vivent en Israël sans statut et sans papier

    Les manifestants protestent également contre une nouvelle loi votée la semaine dernière et qui obligent les migrants illégaux à dormir dans des centres de rétention dit ouverts et d’y pointer 3 fois par jour. Une loi liberticide estime la parlementaire de gauche Mikhail Rozin, qui a saisi la cour suprême israélienne.

    «Cette loi n’apporte aucune solution pour les migrants en détention et plus largement à tous les réfugiés et demandeurs d’asile qui se trouvent en Israël. Ils sont plus de 50 000. Donc on doit trouver une solution. Et si le gouvernement israélien ne peut pas les renvoyer chez eux ou dans un pays tiers, alors il doit leur fournir un statut qui leur permet de rester ici »

    Pour l’instant, tous les migrants entrés illégalement en Israël vivent sans statut, sans papier. C’est le cas d’Adam arrivé du Darfour il y a 5 ans. Il demande aujourd’hu à être entendu par les autorités israéliennes.

    «Depuis notre arrivée en Israël, personne n’a étudié notre statut pour savoir si nous sommes des réfugiés ou non. Donc on nous traque comme des criminels. Certaines personnes sont en détention depuis plus d’un an, elles vont de centre de rétention en centre de rétention. Et ça peut durer indéfiniment car elles ne peuvent pas non plus rentrer chez elles, c’est trop dangereux »

    La plupart des migrants illégaux viennent du Soudan et d’Erythrée protégés par les conventions internationales, ils ne peuvent pas être renvoyés chez eux. Alors Israël a entamé des discussions avec plusieurs autres pays africains qui pourraient peut-être accueillir certains de ces migrants.

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