» L’ homme n’est autre qu’element de synthèse, et l’humilité reste non seulement le fondement, mais aussi la signification de sa grandeur « , nous dit Serigne Cheikh Tidiane Sy. Humilité qui, de jour en jour, voit son sens être travesti. Si le commun des mortels cite le côté apparent des choses, les mystiques, eux, font appel à la nature profonde de l’individu. Nature profonde qui, chez les âmes honnêtes, fait l’objet d’une quête de pureté tantôt légère, tantôt dangereuse.
« Il est de tradition qu’on ne peut faire référence à la pureté-dangereuse ou légère-sans pour autant recourir à celui qui en constitue le noyau : l’homme « , psalmodie le guide des Moustarchidines. Et Al Maktoum de s’immiscer : » Le Seigneur invite le croyant à se préserver du mal de toute créature, sous prétexte que cette dernière est tout aussi apte à faire du bien qu’a commettre les pires bavures. » Par ailleurs, que d’éléments pour justifier le fait que l’homme peut lui-même incarner le danger cité ici !
La foi (Iman) peut être citée en exemple, en ce sens qu’elle mène souvent à la cité du polythéisme (Shirk), celle là qui fait qu’on parle d’impureté de l’âme (sobei rouh), si subtile et si dangereuse pour l’être. Là, l’intention est ce qui justifie la nature de l’acte. « Il arrive qu’une initiative allant dans le sens de construire une mosquée porte en elle-même le cachet de la légèreté dangereuse consistant à bafouer la foi d’honnêtes croyants », rétorque Imam Bousri. Déclaration qui lui valut à l’époque une exclusion pure et simple de la cité. Et il y’a le côté apparent que Serigne Moustapha Sy citait dans son discours inaugurale de l’Université du Ramadan 2011: » Ils ne sont là que pour construire des édifices souvent vides d’occupants…parce que l’occupant ne se sent plus en sécurité entre quatre murs souvent cimentés par un idéal conflictuel. » N’est-il donc pas nécessaire de prôner une proximité (taqwa) avec le ciel à défaut d’une promiscuité avec ceux-là même que le seigneur écarta de sa demeure parce qu’entachés de « souillures de l’âme » ?
Pour revenir sur les grandes lignes du Colisée de l’Eveil, Serigne Moustapha Sy précise : » L’ autopsie existentielle citée en concept par Mame Cheikh trouve sa place dans le cercle des mystiques. » L’exemple du Prophète (psl) en est une parfaite illustration. Après autopsie, l’on détecta en lui une tumeur maligne. Ce fût l’occasion de guérir cela afin que sa nature profonde puisse vibrer au rythme de la volonté divine.
Serigne Cheikh Tidiane Sy a peint le portrait du Prince de L’ Egypte à sa façon : « Il était Roi, gestionnaire et Prophète, fils de Jacob qui fut philosophe et Prophète, lui-même fils d’Isac, père d’Israel et fils d’Abraham, père du monothéisme céleste, patriarche des patriarches,… » C’est le mémorial de Youssouf, vicaire qui fit de la pureté un tremplin qui puisse le mener vers le salut. De la jalousie maladive des frères à la folie des grandeurs qui règne en maître au palais, en passant par les turpitudes de l’épouse du Roi, il préféra faire appel à une pureté inconnue du commun des mortels.
Pour Joseph, si la liberté est plus têtue qu’une cellule de prison, la pureté, elle, est aussi intransigeante que toute autre mesure. Et la vérité de triompher du mensonge, le vrai de l’usurpation, l’honnêteté de la cupidité, la pureté de la légèreté, la dignité de la duplicité, et ceci au nom de la sagesse prophétique.
Maam Cheikh
Chroniqueur
[email protected]
+221 77 459 42 83
Le gourou Sy gros nez qui prétendait pouvoir influencer l’élection d’un président américain, qui dit avoir un arsenal et qui a toujours terriblement manqué de respect à tous les kilifeus de Tivaouane ! Quel manque de respect pour ses talibés qu’il prend pour les piiiir golos de la terre ! Mystification haram matin midi soir ! Gros nez prétendait avoir des pouvoirs surnaturels alors qu’il a failli être terrassé de justesse par le corona…. Apprends à respecter les sénégalais car le jour j s’approche. Yallah rek moy Karim.
Niari kilo bakane la yor ce grand mystificateur qui connait et sait tout sauf de savoir qu’il sait rien