Avec 700 à 800 nouveaux cas qu’il reçoit par mois, l’Institut de lutte contre le cancer de l’hôpital Le Dantec peine à contenir tous ses patients. Son directeur a profité des festivités marquant la journée mondiale du cancer pour lancer un cri du cœur pour la survie de l’Institut Julio Curie.
L’Institut de lutte contre le cancer de l’hôpital Aristide Le Dantec appelle au secours. Considéré comme une référence dans la sous-région, l’Institut Julio Curie a du mal à contenir ses patients. Ce cri du cœur a été lancé par le directeur de la structure. Le professeur Mamadou Diop qui prononçait en marge de la Journée mondiale du cancer, sollicite une subvention de l’Etat du Sénégal. Parallèlement, il a lancé un appel aux différentes associations humanitaires intervenant au Sénégal à se joindre à leur combat pour que la lutte soit plus efficace. Toutes choses qui vont lui faciliter la prise en charge des patients. ‘C’est une nécessité du fait de la multiplicité des types de cancers’, souligne le Pr Diop d’après qui l’institut n’arrive plus à répondre correctement aux nombreuses sollicitations de ses malades qui viennent de différents horizons. Une situation due, selon lui, à sa capacité d’accueil qui est aujourd’hui largement dépassée. D’après le directeur de l’Institut de lutte contre le cancer, ‘cette forte demande se justifie par le fait que l’institut est l’un des rares centres contre le cancer dans la sous-région et il offre plusieurs services. A côté des possibilités d’hospitalisation, il y a la chirurgie, l’oncologie médicale, la chimiothérapie et la radiothérapie. Tout cela nous permet de faire face, en dépit de la complexité du cancer. Et d’après nos estimations, nous recevons 700 à 800 nouveaux cas par mois’.
Le cas de Mariam Kaba, une infirmière guinéenne atteinte de cancer du sein, est des plus illustratifs. C’est en quittant son pays pour venir se faire soigner au Sénégal qu’elle a compris la place qu’occupe l’institut dans la carte sanitaire de la sous-région. Agée d’une quarantaine d’années, Mariam Kaba, après avoir su que ses nombreux malaises étaient dus au cancer du sein, a suivi les conseils de son médecin traitant qui l’a orientée vers le Sénégal. Et malgré le coût excessif du traitement, l’infirmière qui garde l’espoir de vaincre son mal se dit prête à mettre les moyens qu’il faut pour y parvenir.
Toutefois, le professeur Mamadou Diop déplore l’arrivée tardive de certains patients qui attendent, souvent, d’être en phase terminale de leur maladie pour venir se faire soigner. Or, soutient-il, ils doivent savoir que, ‘certes, tous les cancers ne sont pas curables, mais si la maladie est décelée à temps, le patient peut être sauvé’. Seulement, en ce qui concerne la chimiothérapie, le traitement est très coûteux. Et s’agissant de la radiothérapie, peu de malades en bénéficient par manque de moyens.
Le directeur de l’Institut Julio Curie a aussi profité de l’occasion pour relancer le débat sur la délocalisation de sa structure. La mise en œuvre d’une telle initiative serait, d’après lui, bénéfique pour tout le monde. Surtout pour les femmes qui constituent le plus gros de la troupe et qui ont besoin de plus d’espace pour accéder aux soins de qualité.
Paule Kadja TRAORE
walf.sn
Wow 800 cas par mois
comment cela puisse arriver. Ce sont les COHORTE que vous jeter dans les rues, les Oeufs, le Soungouff c’est satan qui vous encourage a faire ses offrande et apres ca se transforme en cancer de plus il ya la mal bouffe et la pollution
Doyna Warr Dal
Il y a trop de cancer et de AVC au Senegal
salut je voulais comment se manifeste les sein tomes du cancer
salut je voulais savoir comment se manifeste les sein tomes du cancer