Après le rejet du pourvoi en cassation, jeudi dernier, confirmant le verdict de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Me Abdoulaye Wade organise la résistance depuis Versailles où il se trouve présentement. Cette campagne qui a débuté avec la marche avortée du Parti démocratique sénégalais (Pds) et le meeting organisé ce vendredi, va s’intensifie ces prochaines semaines.
Le plan de bataille déroulé par le Front patriotique pour la défense de la république (Fpdr) n’est pas spontané. En effet, l’ordre est venu directement de Versailles où il se trouve actuellement et ce, au lendemain du verdict de la Cour suprême. «Nonobstant le verdict définitif, nous allons continuer la bataille pour freiner la progression de l’injustice dans notre pays. En Avril 2014, j’avais annoncé mon retour au Sénégal pour conduire moi-même le volet politique de ce combat. Aujourd’hui, nous sommes dans les mêmes dispositions. A tout prix, nous le laisserons des champions de l’incompétence à gérer un pays, détruire ce qu’on leur a légué dans un état très enviable», a soutenu Me Abdoulaye Wade selon une source de l’observateur.
Toujours remonté, le «Pape du Sopi» s’est pris au préfet de Dakar qui avait interdit leur marche : «Ce qu’un arrêt de la Cour suprême sur une condamnation n’a pu faire sur l’ardeur militante de nos responsables, il serait prétentieux qu’un arrêté préfectoral le tente», a déclaré l’ancien président de la République. Et de poursuivre : «Nous refuserons le musellement, nous allons nous exprimer devant les populations, et cela se fera pratiquement et publiquement. Il faut que les Sénégalais sachent que les réelles motivations des nouveaux dirigeants».
pressafrik