Pour le respect de l’avis du Groupe de travail de l’Onu dans l’affaire Karim Wade, les femmes de l’Observatoire citoyen pour la défense des institutions (Ocdi), se sont rendues vendredi au siège des Nations Unies à Dakar. Une façon pour elles d’inviter l’organisme international à faire pression sur le régime de Macky afin qu’il libère le fils de Me Wade.
« Ce n’est pas responsable de la part de l’Etat de parler de souveraineté, vu qu’il est membre des Nations Unies et n’a pas hésité à envoyer une batterie d’avocats pour se défendre », fulmine dans Le Pop Hawa Abdoul Bâ, présidente de l’Ocdi.
Mme Bâ et ses camarades demandent ainsi dans leur lettre à l’Etat du Sénégal, « débouté de son recours introduit auprès de lui, de se conformer à cet avis, par la libération immédiate et sans condition du sieur Wade et en l’indemnisant à la hauteur du préjudice subi ».
senego
Comme il faut aussi faire pression sur la France et tant d’autres pays qui ont vu leurs décisions remises en cause par ces instances officieuses de l’ONU. Seulement ces pays n’ont rien à faire de ces remarques. Il faudra aussi revoir la légitimité du CPI qui n’a que des interpelés africains. Il appartient au Sénégal de réagir à ces remarques (pour ne pas dire injonctions) . Il y va de sa maturité et de sa crédibilité. Abdoulaye Wade était le premier à remettre à leur place ces instances qui tentaient de commenter ses décisions et il avait raison. Nous devons faire qu’un comme peuple pour combattre et mériter la place que nous aurons gagné. Karim Wade a des avocats qui n’ont pas besoin d’aide pour donner du poids à leurs arguments ….. à moins qu’ils ne revoient leurs frais à la baisse.