Les troupes rebelles ont réussi mardi à pénétrer dans le complexe résidentiel de Mouammar Kadhafi à Tripoli. Ils en auraient pris le contrôle après plusieurs heures de combats acharnés, trois jours après leur entrée dans la capitale libyenne. Le sort de la famille Kadhafi était inconnu.
« Les rebelles ont défoncé les murailles en béton de l’enceinte et ont pénétré dedans. Ils ont pris Bab al-Aziziya (QG de Kadhafi), entièrement, c’est fini », a constaté un correspondant de l’AFP sur place.
Mais selon un journaliste de Reuters, des poches de résistance subsistaient dans certains secteurs du complexe. La situation du dirigeant libyen et de ses proches n’était pas connue dans l’immédiat.
Le journaliste d’AFP a souligné que les rebelles à Tripoli ont reçu dans l’après-midi de mardi le renfort de combattants venus de l’enclave de Misrata qui les ont aidés à s’attaquer au fief du dirigeant libyen. A Benghazi, fief des rebelles, le colonel Ahmed Omar Bani avait peu auparavant indiqué que « les forces assiégeaient Bab al-Aziziya » et qu’une « violente bataille s’y déroulait ».
Les plus violents combats
L’euphorie des premières heures et l’espoir d’une chute rapide du pouvoir libyen étaient retombés mardi matin, avec la reprise des combats à Tripoli. Les affrontements ont fait rage autour du complexe résidentiel de Mouammar Kadhafi. Ils étaient les plus violents observés depuis le début de l’assaut, selon des journalistes sur place.
Le quartier de Bab al-Aziziya résonnait des tirs de mortier, d’artillerie et de roquettes, ainsi que du grondement des avions de l’OTAN qui ont intensifié leurs raids aériens. Une colonne de fumée épaisse et noire s’échappait du complexe.
Non loin de là, l’hôtel Rixos, où sont logés les journalistes étrangers, a été secoué par une forte explosion à proximité. La déflagration a créé un mouvement de panique parmi les reporters qui se sont réfugiés au sous-sol, alors que les soldats du régime se tenaient devant l’établissement.
ATS
Jour Sombre sur l’Afrique
je me suis reveillé ce matin avec le sentiment de honte , celle d’etre un africain . Il s’agit point pour moi de regretter d’etre africain , mais d’etre resté impuissant face à la recolonisation de la Libye par les puissances ocodentales .
Je sais que Kadaffi est un despote , je sais aussi qu’il est trés loin d’etre un democrate , mais comparé à au régime nord coréen , il passe pour un ange . Et pourtant les Africains sont restés en spectateurs devant la ronde des vautours .