spot_img

Ma version des faits sur le licenciement dont j’ai fait objet Par Aminata Ndiaye

Date:

Ces derniers jours,  un peu malgré moi, beaucoup de bruit a couru suite à mon licenciement. Je tiens d’abord à remercier du fond du cœur tous ceux qui ont partagé avec moi cette rude épreuve et se sont appropriés le problème. Le combat de principe au service exclusif de la République que  nous partageons a fini de nouer des relations  sincères d’amitié et de camaraderie.

Par devoir de vérité et j’espère pour clore le débat, j’ai jugè nécessaire  de m’adresser directement a tous mes amis

Les faits

Oui j’ai été licenciée suite à la publication de ma lettre ouverte adressée au président Sall sous prétexte  que l’article en question a été rédigé pendant mes heures de travail. Je suis cependant d’avis que cet article a juste servi de prétexte. Si ce n’est le fruit d’un excès de zèle ou la peur d’une Chef de Mission d’avoir au sein   de son équipe  une jeune patriote sénégalaise préoccupée par le quotidien des Sénégalais et qui assume pleinement sa liberté d’expression, je ne suis pas convaincu que mon licenciement ait été, d’une quelconque manière, commandite ou provoque par des homme politique.

 

Je pense avoir simplement été victime d’une jeune femme italienne  dont le manque de respect à l’endroit du personnel  local de l’ONG Secours Islamique France est devenu une réputation.  Apres 5 années  passées à l’ONG SIF dont j’ai participe a l’implantation au Sénégal, mon licenciement sous ce prétexte fallacieux est venu simplement s’ajouter a une longue liste d’abus dont plus de 10 collègues ont déjà été victime depuis son arrivée en 2011.

Mes collègues qui liront surement ces lignes savent bien de quoi je parle et ont vécus les mêmes situations que moi et continueraient peut être à le vivre tant qu’elle sera à la tête de cette mission

Je veux être très claire. Je ne suis pas ici en victimisation d’autant que je pense être une fervente croyante.  Mon temps au SIF était arrive a son terme. Seulement pour le principe, je mènerai ce combat  jusqu’au bout. Le comportement colonialiste de cette dame que j’ai combattu depuis le premier jour m’a valu son inimitié et son Intolérance.  Son manque de respect mainte fois manifeste a l’endroit de la population sénégalaise pour le service de laquelle elle a été envoyée au Sénégal est connu de tout le personnel du SIF que je prends a témoin.   J’ai refusé et combattu ce comportement quand je servais l’organisation et mon licenciement sera simplement un prétexte pour  combattre encore  un comportement colonialiste rétrograde. Dans ce sens j’ai déjà engagé  une procédure judiciaire pour que, au delà de mon cas,  de tels abus ne puissent pas se reproduire dans l’avenir.

Une chose est claire. Aucun emploi au monde ne me fera renoncer a ce que j’ai de plus cher : ma liberté d’expression.

En attendant, Je renouvelle tous mes remerciements à ma famille, mes amis et mes anciens collègues.

« Il n’est point de bonheur sans liberté, ni liberté sans courage »

 Aminata Ndiaye

7 Commentaires

  1. Sachez, chère madame, que des centaines de milliers de Sénégalais de l’intérieur comme de la diaspora ont fait leur ce combat que vous mener pour la dignité et l’honneur de ceux qui travaillent dans cette structure. La responsable de cette structure n’aurait jamais eu ce comportement abusif si elle était à la tête d’une structure de ce genre en Italie ou en France. On ne peut licencier un(e) employé(e) parce qu’il ou elle aurait donné son opinion sur les affaires du pays dans lequel il, elle, vit et travaille. Ce n’est pas possible, et le fait qu’aucune lettre d’avertissement ne vous ait été adressé, pose problème dans n’importe quel pays de droit. Nul autorité politique n’a pu demandé de vous sanctionner, mais cette dame a pu croire que dans les pays d’Afrique, on ne pouvait être en divergences de vue avec les tenants du pouvoir ne serait-ce que sur un seul point et avoir la liberté . Ce n’est qu’une crainte de représailles qui n’a germé que dans l’esprit de cette responsable de S.I.F. Nous Sénégalais ne la laisserons pas faire comme si nous étions au 19ème siècle!

  2. NDIAYE GAINDE !!!
    iL REPRENDRE CHEIKHOU TOURE:Je préfère la liberté dans la pauvreté que l’oppulence dans l’esclavage!
    A bon entendeur salut.
    Bon courage.
    trés cordialement.

  3. « La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance ». Albert Einstein

    Nous sommes tous avec vous chère madame! Nos inspecteurs du travail ne sont pas des valets, et cette ONG va l’apprendre à ses dépends, malgré ce qu’elle prétend vouloir répandre entre les hommes!

  4. Je vous prie chers compatriotes d’aider cette femme dans son combat pour le triomphe de la justice. Organiser une marche de contestation autorisée jusqu’aux portes du Palais présidentiel. Bien que je sois à l’étranger, je vous demande d’initier cette riposte que je pense être à la hauteur de cette injustice. En bons patriotes,aidez cette femme brave s’il vous plait. Merci

  5. le licenciement abusif fait des ravages dans ce pays ya des entreprises ki libérent leurs contractuels bien compétebts et bien formés et recrutent par dessus tout kel culot, c vrément méchant sa il faut k lé gens changent et arretent d’etre jaloux.comme exple LA BIS

  6. bonjour Madame, je me demande si vous avez trouvez un travail. avec votre courage, sagesse et surtout votre volonté de toujours montrer la vérité et pas les mensonges…. bon tout le monde veut vous avoir, où pas? 😉

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Artisanat : La Dg de l’Apda à l’écoute des acteurs

Dans sa volonté d’avoir une bonne cartographie du secteur...

La colère noire du frère de Dieynaba après le verdict du procès de Dr Mbacké

XALIMANEWS- Médecin-chef du district sanitaire de Matam, le Docteur...

Arrestation de ses gardes rapprochées : Les révélations de Barthélémy Dias…

XALIMANEWS- Lors d'une rencontre avec ses militants, Barthélémy Dias...