Le désormais ex-Directeur général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat, (Apda), Ibra Ndiaye précise que son contentieux judiciaire avec Seydou Nourou Thiam n’est pas à l’origine de son limogeage. «Je tiens à préciser que le cas de Seydou Nourou Thiam, qui se trouve être le fils de Khoureichi Thiam, ancien ministre de l’Artisanat ne peut pas être un motif pour mon départ de l’Apda. A ma prise de fonction, en décembre 2012, j’avais trouvé que le fils de ce ministre avait un sursalaire de 1,5 million Fcfa, presque le double du salaire des autres Directeurs. Ce que j’ai jugé anormal, alors je lui proposé de revoir son traitement salarial pour qu’il soit aligné au même niveau de traitement que les autres Directeurs, ce qu’il a refusé. Ainsi, une procédure de licenciement s’en est suivie. Alors il a traduit l’Apda à la justice et a demandé 50 millions Fcfa de dommages et intérêts. La Cour d’appel avait jugé cela exorbitant et demandé à l’Apda de lui donner 17 millions. J’ai interjeté appel et le montant a été ramené à 10 millions Fcfa et la Cour a demandé à l’Apda de payer 3 millions Fcfa et de dire comment le reste sera payé. Il faut retenir que ce licenciement a permis à l’Agence d’économiser plus de 40 millions F Cfa au bout de 3 ans. Un autre cas de licenciement est lié à un agent absentéiste depuis plus de 4 ans et à qui l’équipe sortante payait indument 800.600 Fcfa. Ce dernier aussi a été licencié au même moment en 2013. En somme, j’ai pu économiser plus de 70 millions F Cfa au bout de 3 ans grâce à ces deux licenciements. A ma prise de service en décembre 2012, j’avais trouvé des contrats léonins auxquels j’ai mis fin. Et j’ai tout régularisé au bout d’un an». Ibra Ndiaye déclare que tout ce qui se dit sur son départ n’est que pure affabulation. «Car, je suis et je reste un soldat du Président Macky Sall. C’est aujourd’hui que je réitère davantage mon engagement à ses côtés pour sa réélection au premier tour en 2019 et être un bouclier contre ses détracteurs.» Les employés du Café de Rome Les 12 employés du Café de Rome ont été attraits hier à la barre des flagrants délits. Les exceptions soulevées par les avocats de la défense ont été rejetées avant par le juge qui a renvoyé le dossier au 29 novembre prochain. En effet, Aminata Faye, Fatou Thiam, Khady Diouf, Odile Gomis, Mariétou Diawara, Aminata Dabo, Cheikh Sadibou Tamba, Andala Wilane, Guy Mathieu Anoma, Waly Sène, Aliou Diamanka, Amadou Diallo, Marie Geneviève Coly, Marie Niang, et Colette Ngom Faye sont poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs, vols répétés en bandes organisés et abus de confiance au préjudice de leur employeur. A noter que cette affaire de vol perpétré au Café de Rome porte sur plus de 20 millions de francs.
(Source: L’As)