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L’Intelligence Publique®: Une opportunité pour les gestionnaires publics. Par Fall Amar

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L’ Intelligence Publique (IP) est un nouveau concept inspiré du nouveau management des affaires publiques et qui est définie comme étant une somme de compétences, de connaissances, de qualité et de capacité qu’un Chef d’État (le 1er gestionnaire public) ou de gouvernement devra obtenir pour réussir sa mission à la tête du pays et surtout pour des États comme le Sénégal qui ont de la peine à décoller. Le concept est le fruit d’un travail ardu et la somme de mes expériences acquises sur l’international et qui m’a permis de mieux comprendre les nouveaux défis économiques et politiques auxquels la plupart des pays (Nord comme Sud) font face aujourd’hui. En fait l’IP est l’interface entre la politique publique et le management des affaires de la cité. C’est une démarche qui est empruntée aussi bien par les gestionnaires des pays à faible croissance économique que ceux des pays du Nord.

 

Il s’agit ainsi de mettre en place des mécanismes et des dispositifs qui vont permettre aux gestionnaires publics d’atteindre en un temps record les cibles de résultats qui ne seront rien d’autre que le pacte de confiance qu’ils avaient noué en l’endroit de la population qui les a porté au pouvoir pour servir sans s’asservir. La démarche consiste à activer les 4 leviers que sont le choix de son Équipe, l’organisation du travail à effectuer, l’évaluation des actions publiques et la communication des résultats obtenus ou des cibles à atteindre.

 

Une fois que la doctrine est bien intégrée et que la vision bien partagée, le chef de l’État doit maintenant définir une Politique qui va lui permettre de réaliser les attentes des citoyens. Pour se faire, il lui est nécessaire de passer par les processus de conception, d’élaboration, de mise en exécution, d’analyse et d’amélioration. Ces activités nécessitent une méthodologie et un savoir-faire qui ne sont pas donnés à tout le monde. C’est pourquoi il est important que les gestionnaires publics qui ont à coeur l’amélioration des conditions de vie de leur concitoyens soient accompagnés tout au long de leur mission.

 

Rappelons que l’IP se veut d’être cohérente et surtout d’être l’élèment à partir duquel la libre administration des entités publiques deviennent une réalité et non un souhait. Aujourd’hui la compétition entre les administrations publiques est telle qu’il ne faut lésiner sur aucun moyen pour ateindre les cibles de résultats et surtout pour utiliser de façon optimale les ressources publiques mises à leur disposition. L’heure est à la bonne administration des affaires publiques. C’est pourquoi j’estime qu’en jetant un regard sur le contenu de l’IP nous comprenons d’emblée pourquoi certains gestionnaires publics réussissent là où d’autres manifestent des difficultés à obtenir des résultats satisfaisants car choisir, organiser, évaluer et communiquer sont des activités plus difficultés qu’on ne le pense. C’est tout simplement une question d’approche, de méthodologie et d’une saine utilisation de notre intelligence.

 

Le Choix de L’ Équipe

 

Pour beaucoup choisir consiste à opter pour une personne et délaisser l’autre voire les autres. Selon la philosophie de l’IP le choix passe par une série de processus dont la finalité sera de porter la personne idoine à la tête d’une entité publique ou à un poste pour l’accomplissement d’une mission bien définie. En respectant des critères élaborés par le premier gestionnaire de l’État et selon les objectifs politiques et économiques à atteindre, la personne retenue devra agir avec responsabilité et sagesse sans contrainte externe. L’IP voudrait que le choix de l’Équipe qui doit accompagner le Chef de l’État se fasse en respectant les critères de probité, de compétence, de connaissance de la sphère publique, du sens du devoir, de patriotisme entre autres. L’objectif ultime est d’arriver à mettre en place une groupe d’individus (on parle d’ ÉRA ou d’ Équipe de Réflexion et d’Analyse) capables d’exécuter le projet Politique de leur Chef. C’est d’ailleurs cette Équipe qui devra aider le patron à organiser le travail qui sera effectué tout au long de son mandat; d’où l’importance d’avoir des plans de croissance qui ne dépassent pas la durée du mandat. Cela permettra d’obtenir un point de référence pour mesurer l’activité publique, déterminer les écarts et proposer des pistes d’amélioration. Tout une organisation (la suite de l’analyse dans le livre).

 

L’ Organisation du travail

 

Selon la philosophie de l’IP cette tâche ne saurait être dévolue au seul premier gestionnaire de l’État. Elle appartient aussi à l’Équipe qui vient d’être choisie. En effet, si le premier gestionnaire de l’État a porté son dévolu sur une telle Équipe en se basant sur un certain nombre de paramètres il donc normale qu’elle puisse être associée  à l’organisation du travail sera effectué (c’est tout le sens du travail en équipe et de la solidarité gouvernementale) d’une part. D’autre part, étant donné que ceux sont ces Hommes qui devront conduire la politique rien de plus logique que de les voir contribuer à cette tâche. L’IP voudrait que le travail soit organisé en fonction des cibles de résultats; ce qui suppose une restructuration des agences et des organisations publiques nationales. C’est uniquement à partir de ce moment qu’une évaluation de l’action publique sera pertinente (la suite de l’analyse dans le livre).

 

L’Évaluation de l’action publique

 

L’évaluation porte sur une analyse et un diagnostic sans complaisance du travail qui a été exécuté ou qui est en train de l’être. Dans cette perspective un échéancier et des mécanismes d’évaluation pré-discutés avec les parties prenantes seront nécessaires. Pourquoi près-discutés? Par ce que tout simplement l’agent public doit savoir ce sur quoi il sera évalué à la fin du mandat qui lui a été confié. Les points ou les axes d’évaluation devront faire l’unanimité pour que le processus soit de qualité tout en répondant aux exigences, aux politiques, aux procédures, aux lois, aux règles, aux règlements et aux normes en vigueur. il faudra toutefois noter que l’évaluation devra oui sanctionner positivement ou négativement l’agent public mais sa finalité sera d’améliorer les résultats obtenus et les processus, les systèmes qui ont permis d’y arriver. D’ailleurs L’IP préconise à ce niveau le Kaizen qui est une méthode pertinente d’amélioration continue de la qualité d’un produit ou d’un service, le 6 Sigma et le Lean Management. En plus de l’évaluation des actions effectives l’IP prévoit aussi l’évaluation active des processus, des systèmes, des intrants, des extrants et des outcomes.

Une fois cette opération terminée le gouvernement aura le loisir de communiquer sur les résultats obtenus en faisant un rapprochement avec les objectifs (la suite de l’analyse dans le livre).

 

La Communication des résultats réalisés ou à realizer

 

L’efficacité de la communication gouvernementale sous l’angle de l’IP ne se mesure point sur plusieurs niveaux comme le pensent certains spécialistes du domaine. Elle porte et doit porter sur les résultats obtenus ou à atteindre selon un calendrier (échéancier) bien défini. ‘’ L’IP fait la différence entre la communication en temps de crise et celle qui appartient au processus de management de l’ État ’’. C’est pourquoi, il est important qu’il y ait une synergie et coordination entre les différentes entités publiques pour communiquer objectivement. Cela permettra d’ailleurs à la presse de mieux véhiculer le message et de permettre en même temps à l’opposition et les partenaires de l’État de s’y prononcer. L’IP se démarque de la propagande et des autres stratégies utilisées dans des régimes totalitaires le plus souvent pour dévier le peuple de la situation réelle et masquer leurs carences aux leurs défaillances. L’IP préconise la communication positive c’est à dire celle qui accompagne le travail effectif du gouvernement (la suite de l’analyse dans le livre).

En définitive, il est clair que l’IP va révolutionner et transformer les façon de travailler dans la sphère publique. Sa bonne utilisation pourra constituer une opportunité pour les gestionnaires publics car c’est une innovation de taille et laisse la place à la créativité pour améliorer la productivité et la performance des administrations publiques. Le comment est bien expliqué dans le livre.

 

L’IP, pour terminer, est matérialisée par deux Équipes de Réflexion et d’Analyse (ERA). Elles sont composées de 4 membres dont un analyste en gestion de projet public, un spécialiste en politique publique, un conseiller en gestion publique et un consultant interne en management public. Les ERA sont accompagnées par 2 consultants externes qui vont représentés le premier gestionnaire public et qui ont pour mission de valider ou d’invalider les recommandations selon les attentes du premier gestion (il ne faut pas oublié que c’est lui devra rendre compte à la fin de son mandat). C’est la première étape à franchir avant que les travaux soient soumis pour appréciation au premier gestionnaire. Dans cette perspective il va s’en dire que l’IP est en plus d’être une philosophie une démarche stratégique d’administration moderne des organisations et entités publiques.

 

Il est encore temps de changer de cap!

 

Fall Amar

[email protected]

 

NB: Le concept Intelligence Publique est conçu et développé par Fall Amar. Il est enregistré à la Chambre de Commerce de Montréal et toute personne qui en ferait usage devra nécessairement le citer en référence.

Un livre écrit en français et traduit en anglais et espagnol est consacré sur ce thème et sera bientôt disponible.

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