XALIMANEWS : Amadou Moustapha Gaye et Djibril Wélé, dont l’exclusion de la Ligue sénégalaise contre le tabac (LISTAB) a été annoncée début juin via un communiqué signé de la présidente du conseil d’administration de cette structure, disent contester « totalement toutes les allégations » à leur encontre et demandent un audit des fonds alloués à cette association.
Dans un droit de réponse accompagné d’une note, MM. Gaye et Wélé continuent de se présenter comme président et secrétaire exécutif de la LISTAB dont ils contestent la légitimité du bureau et du conseil d’administration issus de l’assemblée générale ordinaire constituante tenue en janvier dernier à Dakar.
Ils invoquent « des irrégularités, des vices de formes et des vices de procédures multiples qui remettent totalement en cause toutes les décisions prises » au cours de cette AG.
De même, contestent-ils « totalement toutes les allégations et déclarations » à leur encontre, en allusion à l’annonce de leur exclusion « pour manquements graves » aux statuts et au règlement intérieur de la LISTAB.
Dans un communiqué reçu le 3 juin dernier et signé du docteur Adja Mariétou Diop, présidente de son conseil d’administration, la LISTAB avait annoncé l’exclusion de « pour manquements graves » à ses statuts et à son règlement intérieur, de Moustapha Gaye et Djibril Wélé, présentés comme ses anciens vice-présidents et secrétaire exécutif.
Le conseil d’administration de la LISTAB demandait aussi à son secrétariat exécutif d’user de « toutes les procédures administratives et judiciaires envers toutes actions devant ternir l’image de la LISTAB et de son fonctionnement ».
MM. Gaye et Wélé demandent plutôt « au ministère de la Santé et de l’Action Sociale, tutelle de tous les financements qui entrent au Sénégal dans le domaine de la santé, de se pencher sur les financements que la LISTAB a reçus de divers bailleurs et partenaires de 2011 à 2018 ».
« Nous invitons aussi les bailleurs et partenaires financiers de la LISTAB de faire un audit de tous les fonds qu’ils ont alloués à la LISTAB de 2011 à 2018, dont certains sont des ressources déduites des contribuables américains, donc des fonds des Etats-Unis d’Amérique de 2011 à 2018 », ajoutent-ils