Dans quelques jours, le recueil de poèmes «Les promesses aussi meurent d’abus !» de l’écrivain sénégalais Elie Charles Moreau sera publié par sa maison d’édition le «Nègre International». Ce livre qui parle des promesses jamais tenues au Sénégal, des indépendances à nos jours, égratigne les «Y en a marristes», dont il dit avoir marre puisque au-delà «de créer un contenant, ils ne créent pas un contenu», mais rafraîchit aussi la mémoire de Wade.
En point de presse, hier, dans les locaux du «Nègre International», Elie Charles Moreau a parlé de la prochaine sortie de son recueil de poèmes «Les promesses aussi meurent d’abus !», prévue dans une semaine. Comme son nom l’indique, cette poésie de 70 pages écrite en 18 jours, est en vers libres, avec des proses et parle un peu des promesses non tenues de nos gouvernants, des indépendances à nos jours.
La première raison pour l’écrivain de publier ce livre découle, d’après lui, du besoin de faire une synthèse de la situation. La seconde est, dit-il, que «les politiques doivent savoir qu’ils ont échoué et laisser la place à d’autres. Parce que les Sénégalais sont fatigués d’être fatigués à cause des coupures, de la cherté de la vie…». La troisième motivation pour Elie Charles Moreau, c’est le mouvement «Y en a marre». «Ces gosses ont initié un mouvement pour que les leaders sachent qu’il y a des problèmes au Sénégal et qu’il faut des solutions à cela. Il faut aussi dire que y’en a marre’ de Y’en a marre, surtout de Fou malade que j’ai entendu souvent dire ‘nous sommes apolitiques’. Cela n’a pas de sens et lui, quand j’écrivais, je l’ai appelé, en vain, il était abonné absent», dit l’écrivain.
Poursuivant, il confie qu’il ne s’agit pas seulement de créer un mouvement, mais d’y mettre quelque chose. «Au-delà de créer un contenant, ‘Y’en a marre’, il faut un contenu. Mais ils revendiquent tout et ne font rien. Je les suis depuis le début, mais, je ne vois rien», fustige Moreau. Selon lui, il faut formaliser le mouvement, mettre un cahier de charges et tout ce qui s’ensuit. Néanmoins, le conseiller culturel du Président de la République de faire savoir que «Y’en a marre» est une cause inouïe puisque ayant été porté par des culturels.
Ayant dédié ce livre au Président Wade, Elie Charles Moreau justifie ce choix. «C’est une manière de demander de foutre la paix à ces jeunes. Parce que la Dic et la police, on peut s’en passer. C’est aussi une manière de rafraîchir la mémoire à Wade qui, depuis 1974 avec la création de son parti jusqu’en 2000, c’était Y’en a marre», dit-il. Elie Charles Moreau de conclure en disant que personne n’a le monopole de «Y’en a marre» et que 12 millions de Sénégalais ont des raisons de le dire.
Oumou Sidya DRAME
Popxibaar.com
Avec Elie c’est toujours le discours confus. On n’y comprend jamais rien. Il a l’art de chauffer le chaud et le froid. N’est-il pas en train de préparer sa transhumance au cas où… Yalla réka Kham!