Louga: La vie des correspondants régionaux d’organes de presse basés à Dakar mérite que l’on y jette un regard pour comprendre les dures réalités qu’ils vivent dans certaines régions, particulièrement à Louga. Engagés pour l’essentiel pour servir de correspondants à certains, ces correspondants, sans statut ni contrat avec leur rédaction centrale. La collaboration se fait le plus souvent par un simple coup de téléphone entre la rédaction et le postulant. Et pour l’essentiel, ces correspondants, payés à la pige, pour des montants que la décence ne permet pas de révéler, souffrent le martyr pour faire leur travail convenablement sur le terrain. Là, il faut le dire avec force, ces collaborateurs des organes de presse basés à Dakar font plus du double du travail fait par les journalistes des rédactions centrales. Car, si ces derniers sont confinés dans des desks( politique, société, sports ou autres), des frais de transport assurés pour tout déplacement dans la ville, ce n’est pas le cas des correspondants qui, non seulement couvrent toutes les manifestations (sports, économie, politique etc.), bravent les longues distances, sans le moindre frais de transport. Mieux, nombreux sont des correspondants qui ne connaissent pas les locaux qui abritent leur journal, tout se fait au téléphone ou par la poste. Une situation qui n’est pas sans engendrer des comportements pour le moins déplorables de certains correspondants. Car, là où ces derniers devraient inciter leurs « employeurs » à les mettre dans des conditions de travail acceptable, on recourt à des jeux d’artifices et des pratiques aux antipodes de l’éthique et de la déontologie. Pour se faire, certains correspondants font des séminaires leurs terrains de prédilection. Chaque jour, au réveil, on squatte le centre culturel, le CEFAM, l’Agence Régional de développement ou autres services abritant souvent les séminaires. Sans y être convié, le correspondant se pointe avec comme premier réflexe, de demander la feuille de présence pour émarger et s’assurer d’un perdiem en fin de journée. Une situation qui irrite très souvent les organisateurs qui dans leur planning, n’avaient pas prévu une prise en charge financière pour ces « intrus ». C’est d’ailleurs pourquoi, beaucoup de services et ONG qui organisent des ateliers se plaignent de cet état de fait regrettable introduit par les journalistes dans leurs organisations. Mais le plus grave se situe ailleurs. Car, pour chaque manifestation publique, ces journalistes font de la prise en charge une obligation. Soit, ils le réclament au maitre d’œuvre de la cérémonie, ou à la fin, tels des dinosaures, ne se privent d’aucune gêne pour, dans une manière qui est la sienne, font comprendre au responsable que » c’est vous que nous attendons ». Un comportement qui il faut le dire, dérangent bien les autres hommes du métiers qui s’en plaignent très souvent.
Pour tout dire, la vie des correspondants à Louga est une épreuve. Et même si on peut pointer du doigt certains employeurs, il tout aussi à dire que certains correspondants adoptent des comportements qui ne sont que pour ternir l’image de la corporation dans la capitale du N’Diambour du fait d’une cupidité génante à tout point de vue
LES CORRESPONDANTS DE PROVINCE SONT LES PONDEUSES DE LA RÉDACTION TANDIS QUE LES PATRONS DE PRESSE SONT LES COUVEUSES DE LA CORPORATION DE GRÂCE DISTRIBUER L ALIMENTATION AUX AYANTS DROIT POUR PERPÉTUER L’ESPÈCE DANS LA DOULEUR ET LA RIGUEUR DU BLED BIEN QU AU PAYS DES AVEUGLES LES BORGNES SONT ROIS APRÈS LES IMAMS 2° POUVOIR